Ildevert Méda, l’une des figures emblématiques du théâtre et du cinéma burkinabè

Acteur, comédien, metteur en scène et écrivain, Ildevert MEDA, affectueusement « l’homme à la barbichette » est l’une des figures emblématiques du théâtre, du cinéma et de l’écriture au Burkina Faso. De par son amour pour l’interprétation, Ildevert a su imprimer sa marque dans cet univers de la scène.

Né le 27 mai 1966 à Ouagadougou (Burkina), Ildevert Méda est titulaire d’une maîtrise en anglais. Écrivain, metteur en scène, dramaturge et comédien, il est l’une des figures emblématiques du théâtre et du cinéma burkinabè. Après son Diplôme à l’UNEDO (Ecole de Théâtre de l’Union des Ensembles Dramatiques de Ouagadougou), Ildevert Méda a suivi de nombreux stages de mise en scène en Europe notamment sous la direction de Stéphane Braunschweig (théâtre de Gennevilliers et Scène Nationale d’Orléans), ainsi qu’avec Max Eyrolle (théâtre Expression7), Robert Angebaud et Lou Fortier (Francophonies de Limoges).

Vie professionnelle

Écharpe au cou et chapeau de « cow-boy » sur la tête comme à l’accoutumée, M. Méda dit avoir embrassé le métier de comédien par hasard. A l’en croire, ce sont les connaissances partagées dans le processus de création et des expériences vécues avec d’autres artistes qui l’ont maintenu dans le métier. De la scène des planches aux plateaux de films, Ildevert MEDA, se mue aisément. Malgré la différence assez perceptible entre le théâtre et le cinéma, l’acteur comédien se fond aisément dans les deux mondes. Depuis 1998, l’année du début de sa carrière, Ildevert Méda compte à son actif de dizaine de mises en scène, de rôle de comédien. Il a également été animateur artistique à l’École de l’UNEDO, à Ouagadougou et plusieurs fois directeurs d’ateliers. Il a joué dans plusieurs films dont certains ont été primés au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, FESPACO. La série 3 hommes et un village, “Voyage à Ouaga”, “Kadi Jolie”, “Dossier brûlant” , sont entre autres films à succès du comédien.
La star du septième art stipule qu’il n’a pas de préférence en ce qui concerne les rôles qu’il a joués. « L’interprétation dans les films est similaire aux enfants, car l’on ne peut pas avoir de la préférence pour l’un des enfants. Nous les aimons sans différence aucune même si l’un d’eux est conçu dans des difficultés », a-t-il affirmé à Sidwaya. Pour l’acteur de cinéma, c’est le public qui juge les comédiens, a-t-il souligné.
Source: Sidwaya; Radars Burkina; Africultures

Line Rose

(Visited 1 times, 1 visits today)