DIEBOUGOU / Campagnes électorale 2020 : C’est aussi la période de vaches grasses pour certains acteurs du secteur informel

Débutée depuis le 31 octobre 2020 pour une période de vingt et un jours, la campagne électorale comptant pour les élections présidentielle et législatives couplées bat son plein dans plusieurs localités du pays des Hommes intègres. En cette période, chaque candidat multiplie ses stratégies pour convaincre son électorat. Dans la ville de Diébougou dans la région du Sud-ouest, l’impact de cette campagne sur les activités quotidiennes de la population est bien visible.

La campagne électorale a connu un début timide dans la ville de Diébougou. Mais une semaine, l’effervescence a gagné toute la ville. Plusieurs partis politiques se sont fait remarquer, en organisant des activités de campagnes qui impactent les activités génératrices de revenus de la ville, en témoigne la réaction de quelques travailleurs du secteur informel.
Mr Dembélé Moctar, aux élections couplées de 2015, accompagnait les candidats dans leurs tournées comme animateur, disc Joker (DJ) . Il était actif et s’est tiré de bon compte à l’issue de cette élection. Cette année Mr Dembélé, se contente de sa mécanique car n’ayant pas de carte d’électeur. « Je n’ai pas de carte d’électeur pour accompagner les candidats et être leur DJ .Je serai perdant cette année »a-t-il dit. A côté de son atelier se trouve un restaurant fermé. Mr Dembélé nous confie que son voisin n’a plus le temps, il est en campagne. L’artiste musicien Kam Benjamin dit Yabèrè se frotte les mains en cette période. « Nous tirons de bon compte en période de campagne, car nous sommes sollicités par les politiciens en tant qu’artiste .Nous les accompagnons, mais nous ne sommes pas forcement de leur bord »Pour le tenancier de la buvette « Kourita », Mr Dondassé Benoit, la vente de boisson marche bien. « Nous recevons assez d’étrangers dans notre buvette. Elle est animée surtout dans la soirée, c’est une opportunité d’affaire ». Au regard du constat, c’est la période de vaches grasses dans la cité de Djiboué car, chacun trouve son compte.
Frédérick POODA

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