Région du Centre
L’Union des Forces Centristes (UFC) « Il faut un traitement rigoureux du dossier des détenus politiques « made in Zida » dixit Issa BALIMA
C’est le siège de la Nouvelle Alliance du Faso(NAFA), qui a servi de cadre pour la tenue de la conférence de presse du parti politique de l’union des Forces Centristes (UFC), le jeudi 04 août 2016 à Ouagadougou. L’actualité nationale et les faiblesses de la transition sont les sujets abordés.
04 août 2011, 04 août 2016, cela fait 5 ans que le parti de l’Union des Forces Centristes (UFC), faisait son entrée dans l’arène politique burkinabè. Pour cette année 2016 c’est la date 04 août, jour historique au Burkina Faso que les premiers responsables de l’UFC ont choisi pour faire une analyse de l’actualité nationale. Et pour mieux orienter les réflexions, c’est sous le thème « le Burkina Faso post insurrection à l’épreuve de la démocratie ; contribution centriste » que s’est tenue activité. A travers ce thème, les militants de l’UFC invitent les insurgés à un retour dans la république afin de prospecter un meilleur vivre ensemble qu’ils appellent une république constitutionnelle acceptable par tous.
L’Union des Forces Centristes se veut un parti d’obédience sankariste qui épouse les idées révolutionnaires. Ce parti est allié à la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA). Issa BALIMA, président de l’UFC et ses camarades estiment que la transition qu’a connu le Burkina Faso suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, a été tout sauf un modèle. A en croire Issa BALIMA, la transition était non consensuelle, non constitutionnelle et caractérisée par des arrestations populistes et arbitraires de responsables politiques.
« Le bilan de la transition n’est pas des plus patriotique, nous en appelons à un professionnalisme rigoureux dans le traitement du dossier des détenus politiques made in Zida » a laissé entendre le président de l’Union des Forces Centristes. Et pour un impératif de crédibilité démocratique, les responsables de l’UFC préconisent l’abandon des charges qu’ils jugent illégales contre Djibril BASSOLET. L’appel téléphonique entre le président de l’assemblée nationale ivoirienne Guillaume SORO et Djibril BASSOLET comme preuve est non fondée. Pour ce faire, l’UFC invite les autres partis politiques à une défense acharnée sans condition des principes républicains car disent-ils « tout homme politique est un potentiel prisonnier qui peut partir de la prison à la présidence ou de la présidence à la prison ».
En s’attaquant à la gestion de la transition, l’Union des Forces Centristes pointe du doigt l’ex premier Yacouba Isaac ZIDA. Pour Issa BALIMA l’ex premier ministre sous la transition traine plus de casseroles que d’étoiles. Et au nom de la vérité révolutionnaire, les membres de l’UFC estiment que la mise en accusation de Yacouba Isaac ZIDA serait une nécessité impérieuse pour la manifestation de la vérité.
M’pempé Bernard HIEN pour SCI
