Projet Maïs UEMOA :Bilan satisfaisant des activités menées en 2016

Projet Maïs UEMOA :

Bilan satisfaisant des activités menées en 2016 

De gauche à droite, Dr Badiori OUATTARA, Représentant le Président du comité de pilotage, Dr Bréhima DIAWARA, Coordonnateur du Projet

La ville de Niamey au Niger a accueilli, du 23 au 25 janvier 2017, la deuxième session 2016 et la première session 2017 du comité de pilotage du projet de valorisation de variétés de maïs à haut rendement dans l’espace UEMOA. Les membres du comité de pilotage, venus des trois pays bénéficiaires du projet, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont jugé satisfaisant le bilan des activités menées en 2016 et ont planifié celles de 2017.

Le projet de valorisation de variétés de maïs à haut rendement dans l’espace UEMOA a atteint respectivement des taux d’exécution physique et financière de 74,14% et de 82,17% au cours de l’année 2016. Toute chose qui donne satisfaction au comité de pilotage, essentiellement composé de chercheurs, d’ingénieurs, d’économistes, et de communicateurs, et encourage l’ensemble des acteurs de la filière maïs dans la poursuite des activités du projet. Au titre des réalisations on peut retenir, entre autres activités :

  • la tenue de la première session du comité de pilotage à Ouagadougou avec la participation des points focaux du Mali et du Niger,
  • le lancement du projet au Mali et au Niger respectivement en septembre et octobre 2016,
  • l’élaboration et la diffusion du manuel de suivi-évaluation du projet,
  • l’installation de plateformes d’innovation multi-acteurs dans quatre villes du Burkina Faso,
  • la tenue deux rencontres d’échanges entre une équipe de la coordination du projet et des responsables de radios dans sept villes du Burkina Faso,
  • la réalisation en cours d’un film documentaire sur les activités du projet,
  • la production de plus de 200 tonnes de semences de variétés de maïs à haut rendement au profit des semenciers et des producteurs du Burkina Faso, du Mali et du Niger,
  • la formation de 50 producteurs du Burkina Faso en production de semences certifiées,
  • la réalisation de plus de 200 tests de production de maïs au Mali,
  • la formation de près de 200 agents vulgarisateurs dans les zones du projet au Burkina Faso, au Mali et au Niger,
  • la formation de 17 000 producteurs du Burkina Faso et du Mali aux bonnes pratiques de production rentable de maïs grain,
  • et la formation d’une centaine de restauratrices sur l’amélioration de la qualité des mets à base de maïs au Burkina Faso et au Mali.

Logé à  l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) placée sous la tutelle technique du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI) du Burkina Faso, le Projet Maïs UEMOA vise principalement à valoriser des variétés à haut rendement de maïs dans chacun des huit pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui assure le financement du projet.

Quelques participants venus des trois pays bénéficiaires.

Le projet qui est à sa deuxième année de mise en œuvre devra à terme, au bout de trois années, atteindre les objectifs suivants :

  • accroître de 50% le taux d’adoption des semences certifiées des variétés de maïs et des paquets technologiques y afférents,
  • augmenter la production de maïs (grain et fourrage) de 50% dans les périmètres irrigués et dans les zones principales (900-1100 mm de pluies) et de 100% dans la zone secondaire (700-800 mm de pluies) de production,
  • accroître de 50% la transformation du maïs en produits alimentaires pour l’alimentation humaine,
  • et accroître le niveau de transformation des résidus culturaux de 50% et du maïs grain de 25% pour l’alimentation

La subvention de l’UEMOA accordée s’élève à un montant de 1 150 000 000  de FCFA et 810 000 000 FCFA ont déjà été transférés pour les activités du projet.

L’année 2017 verra la proposition d’une deuxième phase du projet qui prendra en compte tous les autres pays de l’UEMOA que sont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo et la Guinée-Bissau.

Vue partielle des participants.

A l’issue des échanges, le rapport d’activités 2016 et le plan de travail et le budget annuel 2017 du projet estimé à 322 767 000 FCFA ont été adoptés à l’unanimité.

DCPM / MESRSI

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