Santé mentale :
Le 8ème atelier inter-hospitalier sur la psychiatrie ouvert à Bobo
Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins Antoine Atiou a procédé au lancement du 8è atelier inter-hospitalier sur la psychiatrie le lundi 07 novembre 2016 au CHU de Bobo – Dioulasso. Venus de plusieurs régions du pays et de la France, les professionnels de la psychiatrie vont durant cinq jours partager les expériences afin d’améliorer la qualité des soins en psychiatrie.
Le 8è atelier inter-hospitalier de psychiatrie se tient du 07 au 11 novembre 2016 sous le thème « démarche qualité en psychiatrie : défis et perspectives » et rassemble en un point, plusieurs professionnels de la santé mentale. Les 80 participants à l’atelier sont venus de tout le pays et aussi de la France. Cet atelier est le fruit d’une coopération entre le centre hospitalier Saint Jean De Dieu et l’établissement public de santé de Ville-Évrard de la France, et les centres hospitaliers universitaires Yalgado Ouédraogo et Souro Sanou du Burkina Faso.
L’atelier regroupe des psychologues, médecins en psychiatrie, infirmiers et attachés de psychiatrie venus partager leurs expériences au profit des patients des différents services psychiatriques. La délégation de Lyon forte de 10 personnes vient à la rencontre des professionnels de la psychiatrie du Burkina Faso afin d’échanger sur l’amélioration des systèmes de soins et des pratiques professionnelles dans le champ de la psychiatrie au Burkina Faso. Pour Monique Simon, psychologue représentant le centre hospitalier Saint Jean de Dieu à Lyon, « La psychiatrie est une spécialité et elle doit le rester pour qu’on puisse soigner les personnes ». C’est pour cela, dit-elle, que les professionnels du domaine travaillent à améliorer la qualité des soins.
Des chiffres qui grimpent
Le CHU Souro Sanou de Bobo – Dioulasso a accueilli 58 871 patients en 2015 dont 1418 au niveau du service psychiatrique. Des chiffres qui traduisent une augmentation de 20,88% comparativement à 2014 où le nombre était à 1173 patients consultés. Ceci pourrait justifier l’amélioration de la qualité des soins. « On est passé de la psychiatrie carcérale à la psychiatrie sociale. Tout est fait pour que le malade mental soit suivi en famille », explique le directeur général du CHUSS Gustave Sanou.
A.B. Nicole OUEDRAOGO
