L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a organisé, du 2 au 4 septembre dernier au Cap-vert, un forum mondial sur l’investissement dans le tourisme. A l’occasion, une plateforme ouverte est offerte à une diversité d’acteurs pour soutenir et promouvoir les investissements dans le secteur du tourisme en Afrique, a indiqué La Tribune Afrique.
Alors que la crise a fait chuter de 73 % les niveaux d’investissements étrangers directs dans le tourisme, la deuxième édition du Forum mondial sur l’investissement dans le tourisme a mis l’accent sur l’innovation et le relèvement durable des impacts de la pandémie de Covid-19.
Les débats, dirigés par des experts de premier plan de tout le secteur du tourisme et de la finance, ont porté sur l’innovation et l’investissement. Outre l’analyse du climat de l’investissement dans le tourisme en Afrique, notamment au Cap-Vert, les discussions ont aussi porté sur de possibles mesures de promotion des investissements durables, de la numérisation et des innovations, sur l’avenir de la mobilité et des transports durables, et sur la mobilisation d’investissements ciblés à l’appui de la reprise économique, de la création d’emplois et de la résilience dans le monde de l’après-COVID-19, a précisé notre source.
Favoriser la transformation verte du tourisme
A cette occasion, le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, cité par La Tribune Afrique, a déclaré que « des investissements bien ciblés peuvent stimuler l’entrepreneuriat, créer des emplois et favoriser la transformation verte du tourisme, en Afrique et partout dans le monde ». « L’OMT est attachée à promouvoir et à renforcer les investissements dans le tourisme, pour profiter du potentiel que possède le secteur d’être un moteur du redressement et porteur d’opportunités pour tous » a-t-il confié.
Notons que la cérémonie d’ouverture de cette 2eme édition du forum a été présidée par le Premier ministre du Cap-Vert, José Ulisses de Pina Correia e Silva, et a bénéficié de la participation des ministres du Tourisme de toute l’Afrique, de l’Espagne et de l’Arabie saoudite, ainsi que d’organismes d’investissement, de fonds multilatéraux, de communautés économiques régionales africaines et d’acteurs privés, dont des startups de technologie de voyage.
Leylatou TIENDREBEOGO