Valorisation des résultats de recherche : L’INERA dédie une journée au niébé

Région du Centre

Valorisation des résultats de recherche :

L’INERA dédie une journée au niébé

Variété de Niébé.

L’institut de l’environnement et de recherche agricole(INERA), a organisé à son siège le mercredi 18 janvier 2017 une journée de valorisation des mets locaux à base de niébé. Cette journée vise à faire connaître et promouvoir  les aliments transformés à base du niébé pour ainsi améliorer leur commercialisation. Les participants à cette journée ont dégusté divers mets comme le gonré, le couscous, le spaghetti, le sandwich, du beignet tous   à base du niébé.

Une restauratrice présentant ses mets à base du niébé.

Le niébé occupe une place de choix dans la consommation des burkinabè. Selon une étude réalisée en 2010 par le ministère de l’économie 78% des ménages consomment le niébé sous différentes formes. Ainsi, l’Institut de l’environnement et de recherche agricole (INERA) qui s’est engagé depuis une décennie à promouvoir de façon participative et significative la valorisation des produits porteurs porte à la connaissance des utilisateurs les différentes variétés du niébé.

Selon le conseiller technique du ministère de la recherche scientifique et de l’innovation représentant le secrétaire d’Etat, l’organisation de cette journée de valorisation cadre avec les objectifs de la mise en œuvre de la stratégie nationale de valorisation des techniques et innovations du département en charge de la recherche scientifique et  de l’innovation à travers l’INERA et les autres instituts du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST).

Zomkoom à base du niébé.

Pour le directeur du Centre de recherche environnementale agricole de formation (CREAF), Korodjouma OUATTARA, le centre travaille sur plus d’une centaine de variété. Mais pour cette journée la valorisation concerne la variété du niébé. Dans la sélection des variétés les experts tiennent compte de plusieurs facteurs afin de lever les contraintes de production. A en croire le directeur, cette journée constitue une aubaine pour montrer aux utilisateurs les variétés disponibles ainsi que les résultats de recherche basés sur le niébé.

Au cours de la journée de valorisation, les premiers responsables de l’INERA ont présenté les différentes variétés du Niébé aux participants. Il s’agit entre autres du « Koncallé », du « komsaré », «du tiligré », du « gougou » du « Nafi ». Pendant la visite des différents stands d’exposition les participants ont posé des questions pour mieux comprendre le temps d’évolution de chaque race du niébé. Les organisations ont rassurés les participants que chaque espèce du niébé tire son nom en fonction de son évolution. Par exemple le « Komcallé » en langue vernaculaire moga signifie bloque la faim. Cela s’explique par le fait que cette espèce du niébé évolue rapidement. En l’espace de deux mois les agriculteurs peuvent récolter le « komcallé ».

Du spaguetti à base de niébé.

Au regard de la place qu’occupe le niébé dans la consommation des burkinabè, des restauratrices se sont spécialisés dans la préparation des mets à base du niébé. A cette journée de valorisation des mets à base du niébé, ce sont trois femmes qui ont proposé plusieurs mets issus du niébé pour la dégustation. Des plats légers, des plats lourd, des plats de desserts tous à base du niébé ont été dégustés. Ainsi, les autorités ont découvert la salade, le zomkom, le couscous, le sandwich, le gonré, le beignet, le spaghetti judicieusement préparés à base du Niébé.

La dégustation des mets locaux à base du niébé.

En plus de cette journée de valorisation, de dégustation des mets locaux à base du niébé, le directeur du CREFAC a  rassuré qu’ il  y aura d’autres canaux de promotion tels que des journées de promotion des mets locaux dans les régions ainsi que les journées portes ouvertes du Centre national pour la recherche scientifique et technologique (CNRST).

M’pempé Bernard HIEN pour SC Info

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