Région du Centre
Mise en œuvre du PNDES : La question d’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel au cœur des préoccupations
Il s’est ouvert ce vendredi 7 avril 2017 à Ouagadougou, un atelier interministériel sur le projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel. Cet atelier organisé par le ministère de la santé, s’inscrit dans le contexte du PNDES. La cérémonie d’ouverture a été présidée
par le ministre de la Santé représentant le Premier ministre Paul Kaba Tiéba.
C’est la salle de conférence de l’Hôtel Laïco qui a servi de cadre pour l’ouverture de l’atelier interministériel sur le projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel. Placé sous la présidence de Paul Kaba Tieba, cet atelier interministériel regroupe les membres du gouvernement concernés par le projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel » ainsi que les gouverneurs des régions accueillant les sous projets. Quatre ministères sont directement concernés par le projet. Il s’agit du ministère de la santé, du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et du ministère de l’économie, des finances et du développement.
L’atelier vise à renforcer le plaidoyer en vue d’un engagement de haut niveau des autorités pour un meilleur accompagnement de la mise en œuvre du Projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel » abrégé en anglais « SWEDD » au Burkina Faso dans le contexte du plan national de développement économique et social (PNDES). Pour le représentant du Premier ministre, le Pr Nicolas Médah, ministre de la santé, ce présent atelier est une invite en vue d’un engagement de haut niveau des autorités pour un meilleur accompagnement de la mise en œuvre du Projet SWEDD au Burkina Faso.
Le dividende démographique est la croissance économique accélérée qui résulte du changement de la structure par âge de la population. Le financement du projet est assuré par la Banque mondiale sous forme de prêt et de don. Pour Cheick Kanté, Représentant de la Banque mondiale au Burkina Faso, l’apport de la Banque mondiale s’inscrit dans la dynamique que ce projet puisse bénéficier d’un suivi au plus haut niveau du gouvernement.
Le projet SWEDD couvre cinq pays de la sous-région du Sahel à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Il a un coût global de 205 millions de dollars dont 34,8 millions pour le Burkina Faso. Le projet couvre la période 2015-2019 et bénéficie de l’assistance technique du Fonds des Nations Unies pour la Population et de l’organisation ouest africaine de la santé. La coordination nationale du projet SWEDD est assurée par le Ministère de la santé à travers le Programme d’appui au Développement Sanitaire en abrégé PADS.
A l’issue de l’atelier, des recommandations de haut niveau devront être formulées afin d’accélérer la mise en œuvre du projet SWEDD au Burkina Faso.
Alfred Sié Kam/rédaction SCI