Attaque à Intagom, dans le nord du Burkina : trois militaires burkinabè et trois civils non encore identifiés tués

Attaque à Intagom, dans le nord du Burkina :

trois militaires burkinabè et trois civils non encore identifiés tués

 

Simon COMPAORE, ministre de la Sécurité Intérieure
Simon COMPAORE, Ministre de la Sécurité Intérieure

Le ministre en charge de la Sécurité, Simon Compaoré, s’est joint au porte-parole du gouvernement, Rémis Dandjinou, pour rendre compte de l’attaque essuyée par les forces de sécurité à Intagom, dans le Nord du pays.

Selon Simon Compaoré, c’est aux alentours de 5h du matin, ce mercredi 12 octobre 2016 que l’attaque a eu lieu. Les militaires attaqués, poursuit-il, appartiennent au détachement militaire qui y a été envoyé après que des policiers ont été victimes, en juin dernier, d’attaques terroristes.

Le ministre Compaoré a ensuite déploré la mort de trois militaires et trois civils non encore identifiés. « La hiérarchie militaire a dépêché des renforts depuis Markoye, tandis qu’une autre mission a quitté Ouagadougou, y compris l’armée de l’air », a expliqué Simon Compaoré.

Tout en présentant les condoléances du gouvernement à la famille militaire ainsi qu’à l’ensemble des Burkinabè, le ministre en charge de la Sécurité a précisé que les investigations se poursuivent sur le terrain avec l’aide de la partie malienne. Il a aussi adressé les encouragements du peuple burkinabè à l’ensemble des forces de défense et sécurité qui travaillent dans des « conditions difficiles ».
Concernant l’attaque du pont de Nazinon, Simon Compaoré a indiqué qu’un individu « dangereux » est encore recherché et a appelé les populations à la collaboration.

Rémis Fulgance DANDJINOU, Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement
Rémis Fulgance DANDJINOU, Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement

Pour la suite du conseil, le porte-parole du gouvernement a fait l’écho de quelques dossiers à l’ordre du jour.

Il ressort qu’au titre du ministère en charge de l’Economie, un projet de loi portant règlementation de la commande publique a été adopté. Ce projet vise à assurer la conformité du dispositif national avec les engagements pris par le Burkina vis-à-vis des normes communautaires.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des Carrières, le Conseil a adopté un décret portant adoption de la lettre de politique sectorielle de l’énergie. Laquelle lettre fait l’état des lieux du secteur de l’énergie et présente l’énoncé de la stratégie nationale en matière d’énergie pour la période 2016-2020.

Pour ce qui est du ministère en charge de la Jeunesse, le Conseil a adopté le programme d’insertion socio-professionnelle des jeunes. D’un montant d’environ 5 milliards de FCFA, ce programme va s’étaler entre 6 à 12 mois, selon le projet. En outre, ce programme se décline en financement de micro-projets, de projets innovants des jeunes diplômés du supérieur, et un appui des jeunes formés aux métiers de l’agriculture.

En ce qui concerne la commémoration de l’an II de l’insurrection, un programme sera communiqué dans les jours à venir. Déjà, le gouvernement, par la voix de son porte-parole, exhorte l’ensemble des Burkinabè à prendre part à cet anniversaire, qui célèbre un « évènement majeur dans l’histoire politique récente de notre pays »

Quant à la grève de 96 heures prévue par le SYNATIC, Rémis Dandjinou a invité le syndicat à maintenir le dialogue. Il a du reste, espéré que le SYNATIC n’ira pas à cette grève.

                                                                                                                                          DCPM/ MCRP

 

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