Burkina: La CENI se dote de moyens pour un scrutin apaisé aux municipales du 22 mai 2016

Burkina / La CENI se dote de moyens pour un scrutin apaisé aux municipales du 22 mai 2016

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a ouvert ce lundi 18 avril 2016 une session de formation à l’endroit des présidents  des Commissions communales électorales indépendantes (CECI) et Commissions électorales indépendantes des arrondissements (CEIA) sur la prévention des conflits électoraux. Cette formation s’est étalée sur une durée de deux jours et est destinée à familiariser les acteurs des démembrements de la commission avec certaines notions clé se rapportant à la violence électorale.

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La commission électorale nationale indépendante (CENI), pour relever le défi organisationnel des élections municipales du 22 mai prochain, a initié une formation en faveur des présidents des différents démembrements CENI des 45 provinces. Cette formation se déroule grâce au partenariat de USAID à travers la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES). En effet, cette formation qui s’est déroulée du 18 au 19 avril s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités du personnel électoral. Elle a pour objectif d’accompagner les démembrements dans la gestion des difficultés qui pourraient survenir avant, pendant et après les élections. Selon le président de la CENI, Me Barthélémy Kéré,  c’est la raison pour laquelle, en plus des Commissions communales électorales indépendantes (CECI) des 45 chefs-lieux de provinces, celles des démembrements qui ont été confrontés à des situations qui auraient pu engendrer des violences pré électorales lors du dépôt des candidatures des municipales sont aussi intéressées par ladite formation.

Ce programme de prévention s’avère être, à en croire le représentant USAID, Jim Parys, une garantie de promesse de la CENI d’organiser des élections transparentes et légitimes. Il a déclaré aux différents acteurs  de la CENI qu’ils ont à leur charge une très grande responsabilité d’organiser les dernières élections après la transition pour la stabilité démocratique du Burkina Faso. Il leur a aussi réitéré le soutien de l’USAID pour les accompagner à réussir les élections.

La formation consistera à la mise en œuvre d’un projet d’alertes rapides et de réponses adaptées aux risques de violence électorale, selon le formateur Amourlaye Touré. Qualifié en matière de renforcement de capacité et de mise en œuvre de scrutin apaisé auprès de la commission électorale, il vient du Burundi où le même projet a été mis en œuvre. C’est dans la même logique que l’IFES pratique cette stratégie depuis plus de 10 ans dans plusieurs pays comme le Sénégal, le Togo, le Burundi …, a-t-il poursuivi. Il entend réussir sa mission au Burkina grâce à une méthodologie adaptée et éprouvée et toute l’expérience que l’IFES a acquise au cours de ces dernières années pour essayer d’adapter cette stratégie de prévention et d’atténuation des violences électorales. La fondation attend des participants un effort de compréhension et d’adaptation de la méthodologie.

Me Barthélémy Kéré a souhaité que les différents démembrements outillés puissent faire en sorte qu’il n’y ait aucune violence. Cependant, il les exhorte à opter pour une résolution judiciaire des conflits à travers les voies juridictionnelles en cas de revendication.

Bernadette Dembélé

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