Région du Centre
Les Hommes d’affaires Franco-Burkinabè
Ils ont fumé le calumet des affaires
« La Place de la France parmi les Partenaires Techniques et Financiers Bilatéraux du Burkina-Faso ». C’est sous ce thème que s’est tenu le dîner-débat organisé par le Club des hommes d’affaires franco-burkinabè ce jeudi 30 juin 2016 à Ouagadougou. Son S.E.M. Gilles Thibault, Ambassadeur de la France au Burkina et pour qui « la France entretient avec le Burkina Faso une relation unique », a été l’invité d’honneur ; une occasion dont les hommes et femmes d’affaires franco-burkinabè se sont refusé de se priver. La nouvelle pour ceux-ci c’est qu’ils pourront désormais voir la durée de leur visa équivaloir à celle de leur passeport, et les passeports diplomatiques ne seront plus valables que pour les diplomates. Ils auront donc fumé le calumet des affaires !
C’est la salle de conférence, au 7e étage, de Bravia Hotels qui a servi d’espace pour le dîner-débat du Club des hommes d’affaires franco-burkinabè, ce 30 juin 2016 à Ouagadougou. Les membres de ce club ont reçu S.E.M. Gilles Thibault, ambassadeur de la France au Burkina depuis 2013, comme invité d’honneur. Selon le Président dudit club, cette rencontre vise à rappeler le lien d’amitié entre le Burkina Faso et la France. L’exposé du représentant diplomatique de l’Hexagone s’est axé principalement sur la politique, l’économie et la sécurité, domaines où la France apporte sa contribution ne serait-ce que dans l’ancrage démocratique avec les récents événements et dans la sécurisation des biens et des personnes lors des récentes attaques terroristes. S’il est reproché à la France de ne pas s’intéresser aux activités minières, S.E.M. Gilles Thibault pense que la France contribue à sa manière à l’économie du Burkina Faso à travers les différentes entreprises françaises. « Il y a les entreprises françaises qui sont là, qui créent de l’emploi, qui créent de la richesse, qui paient des impôts, qui sont les premiers contributeurs au budget de l’Etat (burkinabè). L’apport de la France est considérable, c’est de mobiliser ces entreprises et les autres partenaires internationaux qui s’intéressent au pays (le Burkina Faso) », a préciser le diplomatique français.
Au sortir de ce dîner-gala, M. B. Mathieu Bayala, Président du Club n’a pas caché sa satisfaction : « Nous avons été très satisfaits de cette rencontre. Nous pensons que nous sommes en étroite collaboration dans l’ensemble du pays que ce soit dans les domaines commercial, économique, socioéducatif et sanitaire, la France est présente et c’est important de le dire et de le reconnaître ».
Et la nouvelle de ce jour-là c’est que désormais tout homme d’affaires doit se soumettre à la règle qui sied en la matière avec un visa dont la durée de vie équivaut à peu près à celle du passeport. En termes clairs, pour avoir un visa français désormais, il faut introduire la demande une quinzaine au moins et les passeports diplomatiques ne seront valables que pour les diplomates.
Aris Somda pour Sciences Campus Info
