Communication et journalisme : des plans stratégiques pour le renforcement des capacités

Région du Centre

Communication et journalisme  

Des plans stratégiques pour le renforcement des capacités

L’atelier de développement stratégique du Service d’information du gouvernement (SIG) et de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) s’est ouvert le 23 juin 2016 à Ouagadougou. Pendant 72h, cet atelier permettra de doter le SIG et l’ISTIC de plans de renforcement de leur capacité et d’un meilleur ancrage institutionnel.

1-	« Nous avons remarqué qu’il y a des nécessités à faire évoluer à la fois le SIG et l’ISTIC », a déclaré le ministre en charge de la communication Rémis Fulgance Dandjinou

Le Service d’information du gouvernement (SIG) a pour mission d’assurer un véritable rythme à la communication gouvernementale  et travailler à éviter ou à minimiser les risques de répétition et de déperdition des messages liés à une communication désordonnée, foi du ministre en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou.  En effet, le SIG comporte 4 départements à savoir les départements Productions et communication, Rédaction et rapports, Données et webdiffusion et Communication internationale. L’ancrage actuel du SIG fait que son fonctionnement rencontre des difficultés d’ordre organisationnel, financier et matériel. D’où la tenue de cet atelier qui va permettre de réfléchir sur le cadre stratégique de développement de ce service à l’horizon 2020. Pour le coordonnateur du SIG, Barnabé Kiemtarboum, la structure n’a pas une bonne visibilité en ce qui concerne sa gestion au quotidien de la communication gouvernementale. A cet effet,  « il faudrait qu’à l’issue de cet atelier, on puisse redéfinir l’ancrage institutionnel du SIG et le doter de moyens nécessaires pour qu’il puisse assurer réellement sa mission », a-t-il poursuivi.

Des acteurs  préoccupés par le devenir de ces deux structures d’information.

L’’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), quant à elle, sera dotée d’un plan stratégique quinquennal de développement qui prendra en compte la place de l’institut dans le nouveau paysage médiatique du Burkina-Faso. Il sera alors question les 23, 24 et 25 du renforcement, de la formation,  des infrastructures, de l’image et du partenariat. Selon la directrice générale de l’ISTIC, Madame Aïcha Tamboura, le monde audio-visuel du pays va changer avec l’avènement de la Télévision numérique terrestre (TNT). Elle a indiqué que l’ISTIC est un creuset de formation de journalistes. A cet effet, il faut qu’il puisse s’adapter à ce nouvel environnement. « Pour cela, il faut avoir un document stratégique qui balise et qui donne les axes stratégiques et les orientations de ce changement », a-t-elle ajouté. Etant donné que tout sera numérisé, cela pourra amener à revoir les curricula au niveau de l’ISTIC. De nouveaux profils seront créés notamment des spécificités dans les filières de journalisme et les filières techniques, a-t-elle conclu.

Faut-il rattacher le SIG à la Présidence, au Premier ministère ou le garder rattaché au cabinet du ministère porte-parole du gouvernement ? Comment le doter d’une autonomie financière pour s’assurer ? Comment œuvrer pour l’accréditation des diplômes de l’ISTIC par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) ? Comment travailler à ce que l’ISTIC retrouve une place centrale dans la formation au compte des médias burkinabè ? Tels sont entre autres les questions auxquelles ces acteurs de la communication tenteront d’apporter des éléments de réponses, selon le ministre en charge de la communication.

Bernadette DEMBELE pour SCI

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