Conférence de presse de la cellule de lutte anti –corruption de l’Est :
91 cas de corruption ont été dénoncés durant le premier semestre de l’année à l’Est
La cellule régionale de lutte anti-corruption de l’Est (CRAC) a animé ce 03 décembre 2016 à Fada, une conférence de presse. Au menu de cet échange avec les hommes de médias, deux points à l’ordre du jour. Le bilan des activités du premier semestre de l’année et le programme de la journée de refus anti-corruption du REN-LAC qui se déroule du 01 au 09 décembre 2016. Ce point de presse a été animé par le président du CRAC Jean KAGAMBEGA.
Durant le premier semestre de 2016, ce sont au total 91 cas de corruption qui ont été dénoncés par la population. De ces cas de dénonciation, plusieurs secteurs d’activités de l’administration publique et privées sont citées. Du côté du marché à bétail de fada, ce sont 19 cas qui ont été dénoncés par les usagers de ce marché qui est l’un des plus grands de la sous région ; des cas impliquant les courtiers et la police municipale. Du côté du dernier, 15 les concernant ont été signalé. La santé, l’enseignement la mairie, le conseil régional, la gendarmerie sont des secteurs dont des dénonciations des cas de corruption ont été signalés.
Après son exposé, le président du CRAC/EST Jean KAGAMBEGA s’est prêté aux questions des hommes de médias. Des préoccupations relatives à la suite à donner aux cas dénoncés, les groupes d’auto-défense koglwéogos et bien d’autres. A toutes ces inquiétudes, le président KAGAMBEGA a donné des éléments de réponses. Pour ce qui concerne le premier point, KAGAMBEGA a répondu que le CRAC n’a pas pu avoir la véracité des faits donc il leur est difficile de donner des suites favorables à ces cas de dénonciation.
Pour la seconde préoccupation, il a répondu qu’au moment de l’établissement du rapport, les groupes d’auto-défense koglwéogos n’existait pas. Il poursuit en ajoutant qu’à la date du 03 décembre 2016 lui, et ses collaborateurs ont enregistré deux cas de dénonciation de ces groupes d’auto-défense. De la question à savoir quel est l’état des lieux de la corruption à l’Est en 2016, le président KAGAMBEGA est resté très évasif car n’ayant pas les statistiques mais que c’est déjà un acquis de fait que la population a pris conscience du phénomène et qu’elle n’est plus prête à supporter des cas de corruption.
Pour le second point à l’ordre du jour, il a dit que le programme prévoit des émissions radio visant à interpeller les élus locaux et les députés sur la déclaration de leurs biens, et la continuité de la dénonciation citoyenne . Rappelons que le thème de cette journée de refus anti corruption pour cette année est : La nécessité du contrôle populaire et la veille citoyenne sur la gestion de la chose publique.
D.I.S.SC.INFOS
