Organisé pour la 8e fois par Médard MBongo, président de l’association MB production, le festival international de musique et des arts (Fima) aura lieu du 17 au 20 septembre dans la ville de Pointe-Noire.
Selon Allafrica, après avoir été contraint d’annuler le Festival international de musique et des arts (Fima) pendant deux ans, son directeur général, Médard Mbongo, a annoncé, lors d’une conférence de presse organisée, il y a quelques jours à Pointe-Noire, que la 8e édition de la manifestation se tiendra du 17 au 20 septembre dans cette ville. L’association MB production va, une fois de plus, célébrer sa passion musicale autour d’une sélection d’artistes. Jeunes et vieux, unis par le désir de voir le monde autrement, seront présents pendant ce festival pour suivre des spectacles et partager une aventure collective.
Selon notre source, le thème retenu pour cette année est « Luttons tous contre la covid-19 pour un monde sain ». Cet événement permet non seulement aux artistes en herbe de se faire une place dans l’univers de la musique, mais également aux artistes déjà connus de conquérir d’autres âmes. Un moment de joie et, surtout, de bonheur partagé entre artistes et mélomanes.
Pour Médard Mbongo, le Fima n’est pas qu’un simple événement culturel, c’est la vitrine d’un projet plus large qui a pour objectif d’accompagner et valoriser les artistes. Chaque année, depuis près de huit ans, le Fima présente des spectacles de musique, de théâtre, de danse et de diverses autres disciplines artistiques réalisés par des artistes en herbe. Cette année, deux sites ont été retenus pour accueillir l’événement, notamment le village Lalala pour les artistes de la musique moderne et l’église ACK, dans le quartier Nkouikou, pour la musique religieuse. L’événement connaîtra deux invités de marque sauf empêchement de dernière heure, a confié Médard Mbongo : Kévin Mbouandé, patron du groupe Patrouille des stars, et Davy Kassa de Kingoli universel.
Allafrica ajoute qu’en plus de les mettre en lumière, le festival donne un coup de pouce aux artistes en leur proposant des formations, une résidence de création ou encore une rencontre professionnelle avec une personnalité bien établie dans le milieu. Malheureusement, par manque de sponsors et d’aide financière, associée à cela la prévalence du covid-19 dans le pays, le Fima a connu deux années d’hibernation.
Fatimata COMPAORE
