Des districts sanitaires partagent de bonnes pratiques de lutte contre le paludisme

Des districts sanitaires partagent de bonnes pratiques de lutte contre le paludisme

Le ministre de la santé, le Dr Smaïla Ouédraogo a procédé ce mardi 3 mai 2016 à l’ouverture d’un atelier sur le partage des résultats et de bonnes pratiques de la lutte contre le paludisme. L’atelier s’étend sur 2 jours de travaux et se veut être une amélioration des stratégies de lutte contre la maladie.

Le ministre de la santé, Smaïla Ouédraogo souhaite que ces expériences puissent être reproduites dans l’ensemble des districts sanitaires du pays
Le ministre de la santé, Smaïla Ouédraogo souhaite que ces expériences puissent être reproduites dans l’ensemble des districts sanitaires du pays

Selon les acteurs du monde de la santé, le paludisme constitue un problème majeur de santé publique au Burkina du fait de ses statistiques préoccupantes. En effet, le paludisme est à l’origine de plus de 8 millions de consultations parmi lesquelles, on enregistre 5000 cas de décès et la grande majorité chez les enfants de moins de 5 ans.

L’objectif général de cet atelier est de renforcer la lutte contre le paludisme à travers la documentation et le partage des initiatives nouvelles, des bonnes pratiques et les expériences permettant d’améliorer la stratégie de lutte contre le paludisme. Selon le ministre de la santé, Smaïla Ouédraogo, durant ces 48 heures, environ 7 districts qui ont déjà expérimenté une stratégie qui consiste à faire le traitement saisonnier du paludisme chez l’enfant vont reproduire les résultats qu’ils ont obtenus. Cette stratégie s’est avérée être une bonne pratique de lutte contre le paludisme. A cet effet, ces districts sanitaires vont ainsi, partager leurs expériences avec les autres formations sanitaires afin qu’ils puissent adopter la même stratégie.

Toujours selon le ministre de la santé, c’est le paludisme grave qui tue. Il se manifeste par l’accumulation des germes de paludisme dans le sang et la cause principale est le retard à la consultation. « Dès que l’enfant est malade, les parents traînent à la maison pour diverses raisons dont la principale est la raison économique parce qu’ils jugent que le traitement coûte cher. Ils font avec les moyens d’infortune et quand la santé se dégénère, ils se précipitent pour amener l’enfant au niveau des formations sanitaires généralement dans un tableau de fièvre importante, d’anémie », a-t-il indiqué.  Il a poursuivi qu’à ce stade du mal, il était très difficile de sauver les enfants. Il a, de ce pas, saluer la mesure gouvernementale sur la gratuité des soins chez les enfants. Cette mesure consiste à rompre la barrière financière et depuis sa mise en œuvre, il y a plus d’enfants qui côtoient les centres de santé.

La mise en œuvre de cette stratégie se veut être un moyen de traitement qui puisse prémunir à longue durée les populations du  paludisme. Selon le personnel du département de la santé, une campagne de distribution universelle de moustiquaires imprégnées va se faire dans les jours à venir. D’où l’intérêt de la présence des gouverneurs, de l’ensemble des facteurs pour faciliter la mise en œuvre de cette campagne, a conclu Smaïla Ouédraogo.

Bernadette Dembélé

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