Développement du secteur industriel : une future collaboration entre le groupement professionnel des industriels et l’unité d’action syndicale

Région du Centre

Développement du secteur industriel

Une future collaboration entre le groupement professionnel des industriels et l’unité d’action syndicale

Le Groupement des industriels du Burkina Faso a rencontré l’Unité d’action syndicale (UAS) le mardi 12 juillet 2016 à Ouagadougou conformément à ses intérêts de dialogue avec les acteurs sociaux et partenaires de l’industrie.

« Le renforcement du dialogue et du partenariat entre les acteurs sociaux permettra d’accroître la création de richesses, d’emplois et de recettes fiscaux » a indiqué le président du GIP, Mamady Sanoh.
« Le renforcement du dialogue et du partenariat entre les acteurs sociaux permettra d’accroître la création de richesses, d’emplois et de recettes fiscaux » a indiqué le président du GIP, Mamady Sanoh.

Pour le président du Groupement professionnel des industriels (GIP), Mamady Sanoh, cette rencontre est une visite de courtoisie à leurs partenaires sociaux que sont les centrales syndicales. Ce fut l’occasion pour le groupement de se présenter à l’UAS et d’envisager tisser un partenariat fructueux avec leur hôte car, ayant des préoccupations communes. « Nous avons été très honorés et très heureux d’avoir été reçu par le président du mois et sa délégation de l’UAS », a indiqué Mamady Sanoh. De ses propos, le plus important pour le groupement est d’établir un dialogue qui lui permettra d’avoir un cadre de concertation permanent entre les organisations syndicales et toutes les grandes industries du Burkina.

Plusieurs sujets ont été à l’ordre du jour et, parmi lesquels, les difficultés auxquelles sont confrontées les industries du Burkina. Il s’agit entre autre de la fraude, la pression fiscale, les problèmes de coûts de facteurs de production… Selon Mamady Sanoh, « il faut vraiment être téméraire pour investir dans l’industrie au Burkina ».

Pour le président du mois des centrales syndicales, Guy Olivier Ouédraogo, le partenariat entre le GPI et les syndicats est une proposition à l’étude et je pense que nous aurons des résultats probants dans quelques semaines.
Pour le président du mois des centrales syndicales, Guy Olivier Ouédraogo, le partenariat entre le GPI et les syndicats est une proposition à l’étude et je pense que nous aurons des résultats probants dans quelques semaines.

Cette initiative du GIP est bien appréciée par l’UAS. A entendre le président du mois des Centrales syndicales, par ailleurs secrétaire général de la Confédération syndicale burkinabè, Guy Olivier Ouédraogo, à l’issue des échanges avec le GPI, l’UAS a apporté son soutien à l’organisation professionnelle afin de trouver des solutions à certains problèmes. Cependant, les syndicats ont exigé du groupement « le respect des libertés syndicales au sein des entreprises qu’ils jugent extrêmement importantes et l’application du concept du travail décent au sein des entreprises ».

Pour ce premier contact, les deux organismes ont pu remarquer qu’ils avaient des points de convergence sur lesquels ils pouvaient travailler de pair. « Et des points de divergence que nous pouvons travailler à aplanir », a conclu Guy Olivier Ouédraogo.

3-Ces acteurs du monde industriel veulent œuvrer ensemble afin que triomphe l’industrie burkinabè.
Ces acteurs du monde industriel veulent œuvrer ensemble afin que triomphe l’industrie burkinabè.

En rappel, le groupement professionnel des industriels est « l’une des plus anciennes organisations industrielles du Burkina ». Il regroupe les plus grandes unités industrielles du Burkina. Au nombre de trente-sept (37),  ces unités de production sont basées à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et dans d’autres villes du Burkina. L’unité d’action syndicale, quant à elle, regroupe les Centrales syndicales et les Syndicats autonomes.

Bernadette DEMBELE pour SCI

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