Elections consulaires de la chambre de commerce et d‘industrie (CCI): Les opérateurs économiques des Hauts-Bassins mécontents.

Le syndicat National des Travailleurs et Commerçants du Burkina section Hauts Bassins (SYNATCOMB /HB) et l’association des commerçants de Bobo – Dioulasso ont organisé le vendredi 16 septembre 2016 une conférence de presse. Objectif, exprimer leur désaccord face aux actes posés concernant les élections consulaires de la chambre de commerce et d’industrie.

Les responsables du SYNACOMBIls étaient nombreux à sortir pour manifester leur colère. En effet, il est ressorti que la charte sur les élections défini le quota que certains secteurs d’activités doivent avoir comme représentant au sein de la chambre de commerce pour défendre les intérêts de leur secteur. Pour être électeur il faut faire la demande à la chambre de commerce ajouté du RCCM, de l’adresse IFU et une copie de votre CNIB légalisée.

 Après quoi la commission d’organisation des élections va contrôler les dossiers validé, rejeté ou vous transférer dans un secteur donné, ce qui a été fait et la liste électorale provisoire est sortie. Après la liste provisoire, des réclamations sont possibles jusqu’au 27 septembre 2016. Tout ce processus donnera donc suite à l’élection de membres consulaires qui éliront le président régional et iront ensemble à Ouagadougou élire le président national.

La presse
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Selon le représentant des associations Mady Ouédraogo, l’observation de la liste définitive a laissé place à des constats dont l’interprétation porte à croire que les opérateurs économiques de Bobo qui sont directement concernés, sont au contraire mis de côté. Il est donc ressorti que de la révision de la charte à la définition des secteurs activités jusqu’à la précision du nombre de poste, les opérateurs économiques des Hauts Bassins et de Bobo en particulier sont totalement défavorisés.

 La classification fait également état de polémique vu qu’il est dit «  dans la catégorie petit commerce, c’est dans les fourchette de l’ordre de 1F à 250 millions de Francs CFA en chiffre d’affaire ». Les plaignants estiment qu’un commerçant qui fait plus de 100 millions de chiffre d’affaire ne peut être considéré comme petit commerçant.

Après toutes ces informations livrées, les commerçants ont formulé le vœu de voir leur région prospérer malgré toutes ces multiples difficultés.

                                                                              A.B. Nicole OUEDRAOGO pour sciences-campus.info

 

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