Enseignement supérieur au Burkina Faso: Les Instituts privés OTC et ISC Bobo dans la catégorie des meilleures universités

La Direction générale de l’Enseignement supérieur et Universitaire privée livre les résultats de son enquête

Le Ministère des Enseignements supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MESRSI) a procédé à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse, à la restitution du rapport des sorties de suivi-contrôle des Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES), dans la matinée de ce jeudi 31 août 2017. Il ressort de ce rapport que les établissements d’institut supérieur qui fonctionnent dans la clandestinité doivent être purement et simplement fermés.Conformément aux articles 35, 36 et 37 du cahier des charges qui régit les institutions privées d’enseignement supérieur (IPES), celles-ci sont soumises au suivi-contrôle administratif et pédagogique du ministère en charge de l’enseignement supérieur. C’est sur la base de ces décrets que trois (3) équipes, constituées chacune des agents de la Direction générale de l’Enseignement supérieur et Universitaire privée (DGESUP) et de la Direction des Affaires juridiques et du Contentieux (DAJC) ont effectué, entre février et avril 2017, des sorties de suivi-contrôle des institutions privées d’enseignement supérieur sur toutes l’étendue du territoire burkinabè. Ce suivi-contrôle avait pour but de s’assurer que les IPES respectaient les dispositions du cahier de charge.Mais, sur les 112 institutions supérieures qui ont été contrôlées, il est ressorti que 33 IPES sont de « bonne qualité ». Parmi ces Institut , figure l’Institut Online Training Center.
29 Institus sont classés dans la catégorie d’ « assez bonne qualité ». Parmis ces derniers, figure l’Institut Sciences-campus de Bobo (ISC Bobo).
16 sont de la « qualité moyenne » et 5 de « très mauvaise qualité ».

Parmi les 24 établissements non classés, Dr. Miningou Y.W. Mariette, Directrice des Institutions privées d’Enseignement supérieur (DIPES) à la DGESUP révèle que  quatre (4) d’entre eux sont « introuvables », 4 également ont « suspendu » leurs activités sans une notification préalable du ministère. A l’en croire, deux (2) de ces établissements parmi les 24 non-classés ont « refusé de recevoir l’équipe d’inspection », six (6) n’avaient aucune personne ressource pour fournir les renseignements attendus ; un (1) n’est pas encore ouvert malgré la détention d’une autorisation depuis 2014 et 2 d’entre eux situés à Bobo Dioulasso se réfèrent pour toute réponse aux questions, à leur siège à Ouaga. Elle invite par ailleurs les parents d’élèves, les élèves et les étudiants à venir s’informer à la DGESUP quant à la conformité et à l’existence d’un établissement.

Pour Tanga Pierre ZOUNGRANA, Secrétaire Général (SG) du MESRSI, l’on ne devrait pas s’empresser à jeter des pierres sur les établissements qui n’ont pas de bonne moyenne. « Les établissements privés font face à plusieurs difficultés et tous les paramètres ne peuvent pas être pris en compte au même moment. Ce n’est qu’au fil du temps que les promoteurs de ces établissements s’investiront à intégrer les autres paramètres dans leurs gestions », explique-t-il. Il a aussi invité les parents ou les étudiants à mieux se renseigner sur l’existence des différents IPES avant de faire leurs inscriptions car, dit-il, « l’Etat ne peut pas reconnaitre un diplôme délivré par un établissement pirate ou clandestin ».Selon la DIPES, le suivi-contrôle des IPES peut s’effectuer à tout moment et portera cependant sur le fonctionnement et le respect du cahier des charges. Le présent contrôle a concerné l’organisation et la gestion administrative des établissements ; leurs gestions financières et pédagogiques ; l’état des infrastructures et des équipements ainsi que les dispositions légales.En rappel, le public n’est pas concerné par cette enquête

 

Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info

 

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