Enseignements post-primaire et secondaire dans la Boucle du Mouhoun : le premier responsable encourage le dialogue social

 

Une équipe de la DCPM du MENA a tendu son micro au premier responsable de l’éducation de la Boucle du Mouhoun qui a livré son regard sur le système éducatif dans sa circonscription. Monsieur Clément SOME, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a surtout abordé la question des infrastructures éducatives, le dialogue avec les partenaires sociaux dans sa région puis a relevé les difficultés qu’il rencontre. C’était le mardi 25 avril 2017.

Pour le Directeur Régional des Enseignements Post-primaire et Secondaire (DREPS), les avancées sont significatives en matière d’infrastructures depuis la mise en place du programme présidentiel pour la résorption des écoles sous paillote. « Les écoles sous paillotes avec les pluies, c’est pénible pour les enseignants et pour les élèves ». Il reconnait cependant que « tout ne peut pas se faire en même temps. Mais nous fondons beaucoup d’espoir que l’Etat aura les moyens », a-t-il espéré.

Il a indiqué que l’une des difficultés reste l’enclavement et les difficultés d’accès à certaines zones de la Boucle du Mouhoun. « Il y a des enseignants qui sont à quatre ans dans leur poste et qui n’ont pas encore reçu de visite », a-t-il déploré. Mais il dira qu’il mettra en œuvre tout ce qu’il peut pour aller visiter ces enseignants dans les prochains jours.

Le Directeur SOMA a également fait remarquer le bon climat qu’il entretient avec les partenaires sociaux. « Nous échangeons constamment avec nos partenaires. Les syndicats ont une oreille attentive. Je peux dire que le dialogue est maintenu dans la Boucle du Mouhoun ».

A la question des préparatifs des examens de fin d’année, il a laissé entendre que les élèves vont bientôt subir les épreuves sportives du BEPC et dans ce sens « les choses se préparent bien ».Cependant, il a noté comme inquiétude la question des heures supplémentaires : « Si ce n’est pas payé, il faut craindre pour le BEPC », s’est-il inquiété.

Evoquant au passage la question de la fusion du ministère, il a soutenu qu’il y a eu des incompréhensions. « Pour lui, cette division du ministère n’est qu’une répartition des taches pour être plus efficace sur le terrain. On ne peut pas être spécialiste dans tous les ordres d’enseignement. Si les agents se rendent comptent que vous ne maitrisez pas leur domaine, ils vont tenter de saboter le travail », a-t-il commenté.

Au niveau déconcentré, une des difficultés et non des moindres à en croire le DREPS, c’est la communication. Il a surtout regretté la manière de communiquer de certaines structures centrales avec des « sms et les mails» et qui leur parviennent souvent en retard avec les aléas de la connexion en région. C’est l’une des causes d’ailleurs qui retardent le traitement des dossiers: Là on parle de la gestion des carrières des agents, une des principales sources d’interpellation des enseignants dans les émissions inter actives. « Vous recevez plus de 500 dossiers et vous faites une semaine sans connexion. Et quand la connexion vient, vous n’avez qu’un seul poste de travail. Les agents sont obligés d’aller au Trésor pour travailler sur les indemnités. Je veux ajouter aussi que nous avons besoin d’une formation en informatique pour plus d’efficacité des agents», a suggéré monsieur SOMA.

DCPM/MENA

 

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