Le gouvernement ghanéen et les responsables du secteur de la santé et les autres partenaires s’inquiètent en effet d’une augmentation du nombre de cas de polio dans tout le pays, et ce depuis le mois de juillet de cette année. Le gouvernement et les partenaires donateurs fournissent des efforts effrénés pour résoudre le problème tandis que le Ghana Health Service (GHS) et ses partenaires ont pris un certain nombre de mesures pour contenir la situation.
On se souvient quelques années en arrière, le Ghana était presque déclaré indemne de poliomyélite car il avait remporté de nombreux succès dans l’éradication de la maladie, d’où l’inquiétude de la situation actuelle pour la plupart des acteurs du secteur de la santé. Il faut dire que le pays prêt très au sérieux cette résurgence de la maladie et met tout en œuvre pour la contrer. C’est au Dr Franklin Asiedu-Bekoe, directeur, Contrôle des maladies, GHS, qu’est revenu la tache de communiquer sur la situation actuelle afin de donner les informations nécessaires à la population. Il ressort alors que le nouveau virus a commencé comme un cas provenant de l’environnement à Tamale et que plus tard, certains cas ont été observés chez l’homme. C’est ainsi que 10 cas ont été signalés chez l’homme tandis que certains virus de l’environnement ont été isolés.
Quelques consignes à respecter
Selon M. Fred Osei Sarpong, point focal pour la vaccination, Organisation mondiale de la santé, « Le virus est dans la sous-région, c’est pourquoi nous devons nous assurer que tout le monde est protégé, c’est pourquoi nous allons demander à tous les soignants de s’assurer qu’ils envoient leurs enfants pour la vaccination7 ». Le Dr Asiedu-Bekoe, déclarait ainsi que le maintien d’un environnement propre était très important car la polio était une maladie fécale-buccale et donc « nous devons nous assurer que notre environnement est propre afin que les enfants n’aillent pas chercher le virus de la polio dans le sol et mettez-les dans leur bouche.
St Pierre Ouédraogo
