Jeunesse et emploi : un projet de développement de compétences pour les jeunes burkinabè

Région du Centre

Jeunesse et emploi :

Un projet de développement de compétences pour les jeunes burkinabè

Le ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle et l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) ont signé un accord de convention relatif à la formation des jeunes intervenants dans le domaine des transports. Cet accord marque la mise en œuvre d’un projet de développement des compétences de ces jeunes. La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina aura la charge de l’exécution du projet. La cérémonie de signature dudit accord a eu lieu le mardi 16 août 2016 à Ouagadougou.

Le présidium.
Le présidium.

Quatre cent quatre-vingt-dix (490), c’est le nombre des jeunes bénéficiaires du Projet emploi des jeunes et développement des compétences (PEJDC). C’est un projet mis en place par le gouvernement burkinabè à travers le ministère en charge de la jeunesse. Il intervient suite à une demande formulée par l’OTRAF, qui a souhaité que ses jeunes membres soient formés en vue de développer leur compétence en matière d’activités de transport.

Le Président de l'OTRAF signant la convention.
Le Président de l’OTRAF signant la convention.

Et c’est le Centre de formation en transport et activités auxiliaires (CFTRA) de la Chambre de commerce et d’industrie qui a été retenu pour assurer cette formation destinée aux jeunes dont l’âge devra être compris entre 18 et 35 ans. Le choix de cette structure se justifie par le fait que la CCI-BF est l’interface entre l’administration publique et le secteur privé.

Ainsi, deux cent (200) jeunes seront formés comme conducteurs routiers de marchandises, vingt (20) comme agents d’exploitation, soixante-dix (70) mécaniciens réparateurs de véhicules, cinquante (50) responsables de parcs et cent cinquante (150) conducteurs de produits dangereux.

Les participants à la cérémonie.
Les participants à la cérémonie.

Selon le responsable de l’OTRAF Issoufou MAIGA, cette formation va permettre aux jeunes  d’avoir accès à des emplois temporaires et d’acquérir  des compétences professionnelles.

Le chômage et le sous-emploi des jeunes sont des défis auxquels le gouvernement burkinabè doit faire face dans sa gestion de développement. Ce projet qui vise quarante-six mille huit cent (46 800) jeunes à terme pourrait un temps soit peut contribuer à baisser le taux du chômage.

Valentin Youmanli pour SCI

 

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