Jeux régionaux du Sud-Ouest

 Les personnes déficientes intellectuelles valorisées par Special Olympics Burkina Faso          

Dans le cadre des activités de l’année 2016 de Special Olympics Burkina Faso, les compétitions régionales de la région du Sud-Ouest se sont déroulées du 12 au 13 août dans les locaux de l’Ecole Nationale des Enseignants du Primaire (ENEP) de Gaoua. Des defficients mentaux parmi lesquels on dénombrait des sourds muets et des handicapés moteurs, venus de Dano, de Diébougou, de Batié et de Gaoua ont compéti soit au football, à l’athlétisme ou au saut.

Cette année, l’institution a décidé d’organiser des compétitions sportives au Burkina Faso au profit des personnes ayant un handicap mental, moteur et autre. C’est fort de cela que les sous-programmes de Dano, Diébougou, Batié et de Gaoua, durant deux jours de compétitions sportives ont montré aux yeux du public  de Gaoua qu’ils ont aussi leur place au sein de la société.

Une telle activité sportive recherche comme objectifs, la santé du corps et de l’esprit. Elle permet de découvrir la structure dans la région du Sud-Ouest car, c’est la toute première fois qu’elle organise de tels jeux à Gaoua, a dit la Directrice Exécutive Nationale de Special Olympics Burkina Faso, Madame Annick PIKBOUGOUM/ ZINGUE . Contrairement aux autres années, les compétiteurs qui de part le passé se déplaçaient à Ouagadougou, ont prouvé aux parents qu’ils sont utiles pour la société.

En termes de perspectives se sont les jeux nationaux en 2017 comme l’institution à coutume de le faire et préparer leur sortie en 2019 pour les jeux mondiaux a ajouté la Directive Exécutive Nationale de Special Olympics Burkina Faso, Madame Annick PIKBOUGOUM/ ZINGUE .

Tirant un bilan, la Directrice Exécutive dira qu’elle est satisfaite du fait que les personnes vivant avec un handicap des quatre provinces de cette région ont joué au football dit football unifié (personnes normales et personnes vivant avec un handicap), ont couru et sauté. Elle a aussi lancé un appel aux parents des personnes vivant avec une déficience mentale ou autre, à avoir confiance en eux, qu’ils aient un minimum de considération à l’endroit de leurs progénitures.

En plus du sport, les athlètes ont bénéficié de consultations médicales. Ils ont aussi été formés aux règles d’hygiène comme se laver les mains avant de manger, se brosser les dents et autres. Des prix en nature et en espèce ont été remis aux athlètes par les autorités régionales et un repas communautaire servi à ces derniers est venu mettre fin à ce rendez-vous sportif.

Kissogo Abdoul Karim Ouattara pour SCI