Journée postale 2016 : un cadre de réflexion pour l’amélioration du secteur

Région Centre

Journée postale 2016

 Un cadre de réflexion pour l’amélioration du secteur

L’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a refermé ce jeudi 30 juin 2016 à Ouagadougou, la 5ème édition de la Journée postale. Ouvert depuis le 28 juin, durant 3 jours de travaux, il s’est agi pour les acteurs du secteur de la poste d’échanger et de partager leurs expériences afin de trouver des solutions qui puissent améliorer le secteur.

Selon le président de l’ARCEP, Tontama Charles Millogo, l’avenir du secteur postal dépend de sa capacité à innover et à créer de nouveaux produits et services.

Selon Tontama Charles Millogo, le président de l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), le secteur postal a généré un chiffre d’affaires de plus de un millilliard trois cent millions (1.398 398 116) F CFA et emploie plus de mille deux cent (1.200) agents. A l’entendre, « la poste reste un acteur qui peut véritablement permettre à l’Etat de développer l’inclusion financière ». Conscients du rôle essentiel que ce secteur occupe dans l’économie nationale, les acteurs de ce domaine ont surtout axé leur réflexion sur des perspectives qui pourront développer le secteur suite à la concurrence grandissante de la poste par les technologies de l’information et de la communication. D’où cette 5ème édition placée sous le thème ’Cinq ans de régulation postale au Burkina Faso : bilan et perspectives ’’.

2-« La poste doit développer le commerce électronique et apporter les colis qui sont commandés par les clients dans les délais », a souligné le parrain de la Journée postale, Sommanogo Koutou.
« La poste doit développer le commerce électronique et apporter les colis qui sont commandés par les clients dans les délais », a souligné le parrain de la Journée postale, Sommanogo Koutou.

Pour le président de l’ARCEP, le numérique constitue une concurrence pour la poste mais les acteurs doivent saisir cette occasion pour développer le secteur car elle lui ouvre de nouvelles opportunités et perspectives. « Le commerce électronique permet aux gens de pouvoir acheter en ligne mais après, il faut transporter ces colis. Aussi, au niveau du numérique, le problème de certification et de sécurité est un marché que la poste doit saisir », a-t-il poursuivi.  A cet effet, il a invité l’ensemble des acteurs de la poste à pouvoir saisir toutes ces opportunités afin de permettre véritablement l’ancrage numérique. « Le numérique se développe mais elle aura besoin de la poste pour véritablement s’ancrer au niveau des populations », a ajouté Tontama Charles Millogo. Du 28 au 30, plusieurs modules ont été vus par les acteurs de la poste afin de promouvoir le secteur. Ce sont entre autres défis et opportunités du commerce postal, perspectives de régulation postale… Les différents textes qui régissent les activités postales, la politique du gouvernement dans le secteur des postes ont été revisités.

Les besoins de développement du secteur ont constitué la grande préoccupation de ces acteurs de la poste.

Pour le parrain de la cérémonie, par ailleurs ministre des ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou, la poste doit s’adapter au transport des colis envoyés par internet et initier cette commande. « Ce sont des ouvertures pour le secteur. Sur le plan international, plus l’électronique s’intensifie, plus les colis et les paquets augmentent en chiffre d’affaires », a-t-il déclaré. Il a ajouté que l’Etat dépensait environ cent cinquante (150) millions par an pour ses courriers. « Nous transportons toujours des documents, je pense que c’est un créneau que les opérateurs économiques peuvent creuser avec des contrats, des protocoles d’accord pour prendre vraiment en charge le courrier », a-t-il conclu.

Bernadette DEMBELE pour SCI

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