L’élégance et la classe d’une femme se trouvent non seulement dans son habillement mais aussi dans sa façon d’attacher son foulard. Dans certains pays africains, le foulard semble être la couronne de la beauté qui transforme les femmes en de véritables reines. Depuis quelques années, le foulard est devenu un accessoire à avoir forcément dans sa garde robe.
Loin d’être une mode ou une simple tendance, le port des foulards ressemble au commandement divin pour les femmes africaines. Devenu aujourd’hui un art qui se transmet de génération en génération, nouer un foulard autour de la tête requiert très souvent beaucoup de travail. Chaque femme a le pouvoir d’user de sa créativité pour nouer avec la plus grande esthétique son foulard autour de sa tête. Pour les grandes sorties, des soirées exceptionnelles, et des évènements grandioses, le foulard reste pour la femme un atout de séduction incontournable. Les foulards en Afrique n’ont pas uniquement une fonction esthétique. Ils sont également un symbole pour l’identité culturelle. Mettre un foulard devient donc pour une femme africaine un moyen de faire la promotion de sa culture et de ses traditions. Le foulard, ce petit bout de tissu rectangulaire qui se marie plus souvent avec la robe de la femme vient ajouter une touche de glamour à sa beauté. Le foulard contribue également à économiser les dépenses exorbitantes que génèrent les tresses.
Noué à l’africaine, le foulard devient une fière parure de tête
Accroché sur la tête des chanteuses Beyoncé, Solange, Alicia Keys, il pose aussi dans les vitrines des Galeries Lafayette, à Paris, dans le Magazine d’H&M ou sur certaines affiches publicitaires d’Air France… Le foulard à l’africaine sort de son ghetto pour devenir un accessoire de mode. Les it-girls noires sont pour beaucoup dans l’émancipation du turban et la diffusion du « Black is beautiful ». Mais pas seulement. L’Afrique, ce continent longtemps oublié du développement et de l’intérêt général, sort aujourd’hui de son anonymat et clame son énergie, son inventivité, ses cultures jusque dans les musées. La Fondation Vuitton a consacré trois mois d’exposition à ses artistes contemporains. Adopté par les nigérianes, ghanéennes, sénégalaises, maliennes, togolaises y compris les antillaises, l’un des avantages phares du foulard serait le camouflage de la chevelure lorsqu’une femme n’a pas eu le temps de passer au salon de coiffure. Certaines femmes plus engagées et très créatives réalisent des tutoriels qu’elles diffusent sur les réseaux sociaux qui enseignent différentes façons de nouer les foulards autour de la tête. Notons qu’ il existe aussi maintenant des foulards qui sont vendus déjà noués sur la tête des mannequins. Des tops models, stylistes et maisons de couture continuent de faire la promotion de ces foulards africains à travers le monde entier.
Sources:
www.afriquefemme.comOumou Konaté
