L’expérience biotechnologique en Afrique de l’ouest : Une réponse à l’autosuffisance alimentaire

L’expérience biotechnologique en Afrique de l’ouest : Une réponse à l’autosuffisance alimentaire

Toute introduction de nouvelle technologie fait naitre des questions et soulève des risques qu’il faut évaluer, mais faut-il pour autant que ses questions constituent des barrières à l’introduction et au développement de la biotechnologie en Afrique ?

Selon le CRAT (Centre Régional Africain de Technologie) l’Afrique aurait raté le rendez-vous de la révolution verte qui a permis à l’Asie, au même moment, d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le développement de l’agriculture principalement axé sur les cultures vivrières est négativement affecté par les changements climatiques, à travers des fléaux comme la sécheresse, la famine et certaines maladies, dans la plupart des régions et des pays, notamment en Afrique de l’ouest.

Pour faire face à ces différents fléaux, il y’a un certain nombre de pays qui ont tenté de mettre en place un système de recherche dans le domaine de l’agriculture et de la biotechnologie pour assurer la sécurité alimentaire. Suite à leur volonté de renforcer leur recherche, ces pays ont été confrontés à des problèmes d’ordre politique et institutionnel.

Ces problèmes peuvent être liés au déficit de moyens des institutions de recherche, à l’insuffisance des fonds alloués à la recherche et à l’absence de politiques adéquates pour assurer la sécurité des produits agrobiologiques. Dans de nombreux pays africains, les priorités de recherche dans le domaine de l’agriculture, à l’échelle nationale et régionale, ne sont pas définies

Ainsi, à l’exception de quelques pays, le développement de la biotechnologie en Afrique est encore à ses débuts.

Néanmoins nous pouvons constater que la contribution potentielle de la biotechnologie pour résoudre les contraintes agricoles et améliorer la nutrition dans les pays en développement est aujourd’hui indéniable.

Cette technologie regorge beaucoup d’avantages sur le plan écologique et économique, notamment en donnant une performance supérieure par l’augmentation du rendement des cultures OGM (Organisme Génétiquement Modifier), en donnant plus de nourriture pour moins de ressources, en réduisant les pertes de récoltes ainsi que les facteurs environnementaux.

      Notons aussi que beaucoup d’institution de la sous-région ne restent pas insensibles face cette niche et  cherchent à mettre en place un système national de biosécurité pour faciliter un accès et une utilisation saine des produits de la biotechnologie, nous pouvons citez entre autres l’initiative de la CORAF qui à élaborer un programme de biotechnologie et de biosécurité pour la sous-région sous le financement de USAID/WARP et de la INSAH /CILSS qui a proposé aux états membre du CILSS une règlementation commune en matière de semence et de biosécurité…

Les questions récurrentes qui ressortent généralement des cultures OGM par le biais de la recherche en biotechnologie est l’inconvénient que ces cultures peuvent engendrer. Mais comme toute nouvelle technologie, les OGM présente des avantages et des inconvénients mais pour l’instant, il n’y’a pas une véritable réponse globale concernant l’étude des risques des OGM sur la santé

Madina NIKIEMA

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