L’ISSP s’attaque aux menaces chimiques : Un atelier national sur l’Assistance et protection contre les armes chimiques.

Région du Centre

Dans son discours à l’ouverture de l’atelier, le représentant du ministre Ousmane Diallo (en blanc) a insister sur la lutte contre laa proliferation des armes chimiques

L’ISSP lutte contre les armes chimiques au Burkina Faso. Il organise depuis hier mercredi 12 avril 2017 à Ouagadougou un atelier national de 48 heures sur l’assistance et la protection contre les armes chimiques. C’est au sein de l’institut à l’Université Ouaga I Pr Josèphe Ky Zerbo que la cérémonie d’ouverture a eu lieu. C’était en présence du conseiller technique représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

Comment assurer la protection des populations contre les accidents chimiques et comment faire face aux risques d’attaques chimiques ? Voilà l’objectif de cet atelier. Il s’agira donc durant ces 2 jours, d’identifier notamment les défis et les besoins régionaux et de faire

Oscar Meless de l’OIAC

face aux incidents et attaques chimiques. Cet atelier servira également de cadre pour sensibiliser tous les acteurs nationaux et les parties intéressées à la convention et d’identifier les lacunes en matière de capacités en fonction de l’évaluation du pays.

Les armes chimiques sont considérées comme des substances d’origine chimique et qui peuvent donner des morts en masse. Pour le secrétaire permanent de l’autorité nationale pour la mise en œuvre de la convention sur les armes chimiques, Issa Somé la question des produits chimiques est d’une importance capitale et nous devons tous ensemble trouver des réponses qui pourront permettre la détection des produits chimiques et préparer également nos personnels médicaux à faire face à ces types d’évènements, a-t-il ajouté.

L’ISSP est en collaboration avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. Pour Oscar Meless de l’OIAC, s’engage auprès de l’Etat Burkinabè pour une assistance en matière de protection contre les attaques chimiques, « Nous avons eu des consultations informelles durant la conférence des Etats-parties qui a eu lieu à la Haye. Au cours de ces consultations et dans le cadre du programme Afrique, on a discuté avec le Burkina et c’est dans ce sens qu’ils nous ont demandé de les assister pour évaluer comment est-ce qu’on peut développer ensemble un programme national de protection contre les armes chimiques », a-t-il dit.

Le rôle de l’OIAC est de voir dans quelles mesures les différents acteurs depuis la douane jusqu’à la police en passant par la direction générale de la protection civile et les écoles de formation travaillent ensemble pour pouvoir faire face aux différents défis de la protection des populations vis-à-vis des menaces du chimique, a précisé Oscar Meless.

Assistance

Les agents chimiques sont considérés comme des armes de destruction massive au regard des effets constatés en temps de guerre. En témoigne l’attaque chimique qui a fait 72 morts la semaine dernière en Syrie. Et ce cas syrien doit servir de leçon selon les panelistes.Cet atelier qui refermera ses portes le jeudi 13 avril devra permettre aux différents participants d’avoir des positions qui ouvrent de grandes perspectives pour une réaction efficace en cas d’attaque ou de menace à l’arme chimique.

Alfred Sié KAM/Rédaction SC Infos

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