Lutte contre l’extrémisme violent

L’ONG INTERNEWS, a réalisé un taux de 121% avec son programme CVE

Avec un taux global de 121%, l’organisation non gouvernementale (ONG) INTERNEWS, s’est dite satisfait de son programme, dénommé « contenir l’extrémisme violent » (CVE), lors sa conférence nationale sur l’extrémisme violent au Burkina Faso, ce mardi 18 septembre 2018 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence, a été de faire le bilan du programme, partagé les résultats avec les partenaires stratégiques et faire des plaidoyers. L’ouverture des travaux, est intervenue par Mariam Kaboré, représentant le ministre de la communication, en relation avec le parlement porte-parole du gouvernement, Remis Fulgence Dandjinou.

L’extrémisme violent, une expression qui a trouvé sa place dans le langage des burkinabè depuis quelques temps.  Les multiples attaques terroristes, en sont les causes.  L’organisation non gouvernementale (ONG) INTERNEWS, qui travaille dans le renforcement des capacités des médias locaux au Burkina Faso, s’est proposé d’exploiter le pouvoir des médias comme plate-forme de dialogue, de liberté d’expression et de réflexion critique, pour apporter sa touche dans la lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso. En effet, l’ONG estime qu’une proactive avec les médias locaux du Burkina Faso, peut améliorer la résilience et l’engagement des communautés dans la lutte contre l’extrémisme violent et réduire la vulnérabilité à la violence extrême. Ainsi, présente au Burkina Faso depuis février 2015, l’ONG a mis en œuvre un programme pilote dénommé « Contenir l’Extrémisme Violent » (CVE), depuis juillet 2017 pour renforcer les capacités des médias sur les questions sécuritaires et la diffusion des messages modérés pour la prévention de l’extrémisme violent. Etalé sur une durée de 14 mois c’est-à-dire de juillet 2017 à septembre 2018, le programme a été décliné en quatre objectifs, à savoir soutenir les médias burkinabè dans la production et la diffusion d’informations de qualité sur les causes et les conséquences de l’extrémisme violent. Aussi, améliorer l’accès à l’information sur l’extrémisme violent dans les zones vulnérables. Il a également pour objectif de promouvoir le dialogue et les échanges sur la gouvernance et la paix au niveau communautaire et national. Pour finir, le programme a servi de cadre d’apprentissage aux différents acteurs impliqués. Les résultats engrangés, sont entre autres des émissions diffusées à travers les différentes radios partenaires sur l’extrémisme violent, des tables rondes ont été organisées entre médias et organisation de la société civile pour faciliter le dialogue. Aux vues de tout ceci, l’ONG, a réalisé des taux satisfaisant quant à l’atteinte de ses objectifs. L’ONG, a réalisé un taux de 99%, aux soutiens apportés aux médias Burkinabè pour produire et diffuser de l’information de qualité sur les causes et conséquences de l’extrémisme religieux violent au Sahel. Elle a réalisé un taux   205% quant à l’amélioration de l’accès à l’information sur l’extrémisme violent dans les zones vulnérables du pays, à savoir le Nord espaces suburbains et vers les populations vulnérables, notamment les jeunes. Un taux de 100% a été réalisé sur la promotion du dialogue et l’échange sur la gouvernance et la paix au niveau communautaire et national et un taux de 80%, concernant l’apprentissage. Tout ceci a donné un taux global de 121%, toute chose qui réjouit le gouvernement du Canada, partenaire du programme CVE. Selon l’ambassadeur du Canada au Burkina Faso Edmond Dejon Wega, la lutte contre l’extrémisme violent fait partie du programme du gouvernement canadien et c’est ce qui explique son soutient aux pays du Sahel, qui font face à l’extrémisme violent. « Nous espérons qu’à travers les différentes activités, qui ont été entreprise, les résultats puisse se perpétuer, afin d’avoir un effet sur le travail du journaliste ». A la question de savoir si le Canada, conduira d’autres programmes, vue le taux de satisfaction des résultats, l’ambassadeur a laissé entendre qu’il est encore trop tôt de se prononcer. Il a également notifié que le Canada, appuie d’autres efforts de lutte contre l’extrémisme violent au Sahel. Pour le représentant résidant de l’ONG Malick Victor, c’est une expérience très riche qu’ils ont tissé durant ces 14 mois et les résultats sont satisfaisants. En intervenant au nom du ministre de la communication, Mariam Kaboré, a salué l’incitative et souhaité que de tels programmes se répètes.  La cérémonie, a été l’occasion pour l’ONG, de remettre des diplômes en guise de récompense aux différentes radios, animateurs et personnalités qui ont œuvré à la mise en œuvre du programme. Un manuel de journalisme sensible aux conflits, a été présenté et remis aux partenaires.

Par Wakiyatou KOBRE

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