Mouvement d’humeur des pro-kolglweogo du quartier Zongo

Région du Centre

Mouvement d’humeur des pro-kolglweogo  du quartier Zongo

 Dispersion à coup de gaz lacrymogène et de matraque

Depuis un certain moment, l’histoire de Kolgwéogo a fait couler de l’encre et de la salive. Aujourd’hui, elle fait voir de toutes les couleurs aux populations de Ouagadougou notamment celle du quartier Zongo.

C’est à cette hauteur que la route était barrée
C’est à cette hauteur que la route était barrée

En effet, suite à l’arrestation de Kolgwéogo, des habitants de la zone, partisans de ce groupe d’auto-défense ont barrée la route nationale n°1 (RN1) ce matin afin de protester pour leur libération, nous a confié un riverain sans pour autant préciser l’heure.

Des véhicules…
Des véhicules…

A notre arrivée sur les lieux, sur une distance d’au moins 1 km, étaient stationnés des véhicules (convois de camions, transports en commun, véhicules personnels,…) en partance et d’autres, dans le sens inverse, en direction du centre-ville. La police et la gendarmerie étaient sur les lieux. Le long de la route était bondé de monde, chacun voulant satisfaire sa curiosité.

…qui ont repris leur trajectoire.

C’est aux environs de 11h30 que les forces de l’ordre et de sécurité ont commencé l’opération de libération de la RN1. Panique générale dans la foule lorsque les tirs de gaz lacrymogène ont commencé pour la disperser. Les curieux couraient de gauche à droite entre bousculades et cris. Certains se sont réfugiés dans les boutiques et kiosques qui sont le long de l’axe routier. Sans distinction (femmes, enfants, jeunes, hommes, journalistes), les forces de l’ordre et de sécurité bastonnaient à coup de matraque et enflammaient à  vue d’œil. Dans leur Pick-up, la police a poursuivi certains qui ont résisté par des jets de pierres. Il y avait de la fumée partout.

Une moto abandonnée par son propriétaire lors du dispersement.

De  retour sur les lieux, d’autres éléments de la Compagnie de sécurité républicaine (CRS) y étaient en partance en renfort à leurs frères d’armes devanciers.

Bernadette DEMBELE pour SCI

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