Présentation du PNDES aux forces vives de la région de l’Est

Région de l’Est

Présentation du PNDES aux forces vives de la région de l’Est 

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D’un coût global de quinze mille milliards de francs CFA, l’opérationnalisation du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) a besoin de tous les acteurs. Le premier ministre Paul Kaba THIEBA est convaincu que l’appropriation de ce référentiel de développement par les populations à la base est déjà une réussite. Pour cela, il a rencontré les forces vives de la région de l’Est-ce 22 octobre 2016 à Fada N’Gourma pour expliquer le PNDES.

Pour sa mise en œuvre, le plan national de développement économique et social (PNDES) a besoin de l’adhésion de tous les fils et filles du pays des hommes intègres. C’est la conviction du premier ministre Paul Kaba THIBA qui a décliné les trois grands axes de ce nouveau  référentiel de développement au Burkina Faso à savoir :

 1-La réforme des institutions et la modernisation de l’administration, la bonne gouvernance ;

2- Le développement du capital humain ;

3- La transformation structurelle de l’économie

Pendant près de six heures, Paul Kaba THIEBA a d’abord fait le diagnostic des maux qui minent le développement économique et social du Burkina Faso qui se résument à l’absence de l’énergie et ses  coûts élevés, le manque de main d’œuvre qualifiée et enfin l’inaccessibilité des populations  aux nouvelles technologies de l’information et de la communication sans occulter les infrastructures routières.

Sur le premier point, le premier ministre a dénoncé l’insuffisance de l’énergie qui ne favorise pas l’implantation des industries afin d’offrir à la jeunesse des emplois. Il a aussi laissé entendre que dans l’espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africain), le coût de l’énergie au Burkina Faso est le plus élevé. Quant au second point, à savoir l’insuffisance des infrastructures routières, Paul Kaba THIEBA a dénoncé le manque de connectivité intérieur des différents marchés du pays d’où le problème d’écoulement des productions.

Quant au dernier point, le premier ministre remet en cause le système éducatif burkinabé  qui n’est pas en adéquation avec les besoins de l’économie nationale.

Dans son exposé ; il a dénoncé la faiblesse des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il ressort que dans  notre pays, moins de 1% de la population a accès à l’internet.

Après son exposé, les participants ont soulevés des préoccupations relatives à la santé, l’inaccessible des populations à l’eau potable, l’insuffisance des structures éducatives sans oublier les infrastructures routières notamment la route nationale numéro 4 précisément l’axe Koupéla frontière du Niger qui se trouve dans un  état de dégradation très avancé et la route nationale numéro 18 reliant Fada N’Gourma à Taparko en passant par Bogandé.

A tous ces problèmes, le premier ministre, en compagnie de la ministre en charge des questions sociales Laure ZONGO/ HIEN, des secrétaires d’état à la décentralisation Alfred GOUBA ; de Urbain COULDIATI en charge de la recherche scientifique ont apporté des éléments de réponses.

Les différents axes inscrits dans le PNDES sont en droites lignes avec nos plans communaux de développement

« Nous disons merci au premier ministre pour cette sortie qui nous permet nous, premiers responsables des collectivités de nous approprier de cet outil de développement qui véritablement va booster le développement de notre pays. Nous sommes d’autant plus ravis dans la mesure où les actions qui sont inscrits dans le PNDES vont permettre aux populations de s’assurer de leur engagement et leur contribution à accompagner le développement à la base. Nous sommes des acteurs à la base et ce référentiel va en droite ligne avec nos plans communaux de développement à laisser entendre  Daniel H. NADINGA maire de la commune rurale de Pièla dans la Gnagna. »

Un plan assez ambitieux pour qui sait d’où nous venons

« J’ai surtout apprécié l’exposé du premier ministre qui a été clair et les participants ont pu poser des questions dont les réponses m’ont satisfait. Le plan est assez ambitieux et j’invite tous les burkinabé à son appropriation afin qu’il soit une réalité. »

Le Plan National de Développement Economique et Social n’est pas conçu pour résoudre les problèmes de façon sectoriel mais est conçu pour sortir le Burkina Faso de la pauvreté.

Dans ses réponses aux forces vives de la région de l’Est, le premier ministre Paul Kaba THIEBA dit être satisfait de la qualité d’écoute qu’il a eu auprès de la population de cette région qui couvre 22% de la superficie nationale et dont les ressources fauniques aussi représentent près de 80%.

« Cette sortie à l’Est est positive parce que j’ai été à l’écoute des populations. Le dialogue avec elle (populations) m’a permis de prendre connaissance de leurs préoccupations, attentes, mais aussi et surtout de comprendre comment on peut articuler l’opérationnalisation du PNDES en tenant compte de certaines particularités locales notamment les revendications car il faut bien tenir compte des particularités dans la mise en œuvre du plan national de développement économique et social. Mon séjour à l’Est m’a aussi permis de me rassurer de l’adhésion totale et indéfectible de la population  de cette  région qui couvre 22% de la superficie nationale. Le PNDES, contrairement à d’autres plans n’est pas un plan pour creuser des puits par çi ou par là ; ce n’est pas ça le PNDES. Les populations l’ont bien compris. Le PNDES a  vocation à lever les obstacles structurels à la croissance du B F de manière à créer une forte croissance, impulser aussi bien par le secteur public que privé ; créer les conditions  de rentabilité de capital au Burkina Faso. Le PNDES à aussi vocation à regarder les problèmes transversaux qui touchent les facteurs de production et qui contraignent la croissance de l’économie burkinabé. » 

Au cours de son exposé, le premier ministre a dit que pour le budget gestion 2017, il est prévu  mille trois cent (1300) milliards d’investissement, chose jamais vue au Burkina Faso. Rappelons que le plan national de développement économique et social(PNDES) a besoin de quinze mille (15000) milliards de francs CFA pour sa mise en œuvre et couvre la période 2016-2020.

Correspondant Science Campus Info Fada N’Gourma : Issaka Souleymane DIALLO

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