Projet de développement de la valeur ajoutée des filières agricoles au Burkina Faso

L’Union européenne, l’Agence française de développement et le Royaume du Danemark accordent un financement d’environ 18, 340 milliards de francs CFA

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Madame Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI et l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, Jean LAMY, ont procédé, ce vendredi 13 avril 2018 à Ouagadougou, à la d’une convention de financement d’un montant de 28 millions d’euros, soit environ 18 milliards 340 millions de F CFA. C’était en présence du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Siméon SAWADOGO. Ce montant destiné à soutenir le projet de développement de la Valeur ajoutée des filières agricoles (VAFA) est le fruit d’un cofinancement de l’Union européenne à hauteur de 15 milliards 065 millions de F CFA, de l’Agence française de développement pour 1 milliard 310 millions de F CFA et du Royaume du Danemark, à travers DANIDA, pour 1 milliard 310 millions de F CFA. Le projet VAFA a pour finalité de permettre aux entreprises de transformation et de valorisation des produits agro-sylvo-pastoraux d’accroître et de diversifier de façon rentable et durable leur offre.

Selon l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne (UE), Jean LAMY, ce financement vise à accompagner le gouvernement burkinabè dans sa priorité de renforcer la transformation locale des produits agro-sylvo-pastoraux. «Nous sommes très contents d’accompagner le Burkina Faso à la fois pour sa politique de développement du secteur agricole pour améliorer la sécurité alimentaire de tous les Burkinabè, mais aussi pour accompagner la modernisation de l’agriculture», a confié M. LAMY. De son avis, le projet VAFA permettra de développer un environnement économique et technique autour des filières agricoles favorable à l’augmentation des échanges et du commerce, notamment dans les domaines du droit des affaires, de la réglementation concernant les normes et la sûreté alimentaire, les ‘’produits de niche’’, ainsi que du cadre juridique de l’agriculture contractuelle. L’ambassadeur, chef de la délégation de l’UE a annoncé que le miel du Burkina Faso, à l’instar de deux autres pays africains, a désormais accès au marché unique européen de 500 millions d’euros, grâce à son label qualité. «Derrière cette possibilité commerciale, il y a un travail important de promotion commerciale en ce qui concerne, par excellence, des produits agricoles burkinabè», a-t-il fait savoir.

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement a, au nom du gouvernement, salué la qualité de la coopération entre le Burkina Faso et l’Union européenne. Pour Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI, ce financement va apporter une valeur ajoutée aux filières agricoles. Elle a rassuré les partenaires que cet argent ne sera pas dépenser pour être dépensé, mais qu’il sera dépensé par rapport aux résultats que le gouvernement veut atteindre. «Ce financement permettra de mettre à la disposition de notre pays des ressources financières en vue de relever des défis dans les secteurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et de l’agriculture durable», a-t-elle indiqué. En outre, elle a souligné que le Burkina Faso faisant partie des trois pays africains qui peuvent accéder aux marchés européens du fait de la qualité de son miel, cela lui offre des opportunités.

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