Projet régional d’appui au pastoralisme au sahel (PRAPS/BF): Atelier d’information et de formation à Toma

Région de la Boucle du Mouhoun

Projet régional d’appui au pastoralisme au sahel (PRAPS/BF)

 Atelier d’information et de formation à Toma

Ce mercredi trois août 2016  a eu lieu dans la salle de réunion du Haut-Commissariat de la province du Nayala un atelier d’information et de formation sur le pastoralisme dans le Sahel. L’ouverture officielle de l’atelier a été faite par Mme Mariama KONATÉ/GNANOU  Haut-commissaire de la province du Nayala, en présence de M. Jean OUÉDRAOGO Secrétaire Général de la Province, de M. Issouf DIABATÉ  Directeur Provincial des ressources animales et halieutique du Nayala, des éleveurs, des acteurs de la filière viande, des présidents d’associations qui œuvrent dans le domaine de l’élevage.

De la gauche vers la droite: le Chef d'antenne du PRAPS/BF, Mme le Haut-commissaire et le Secrétaire Général de la région.
De la gauche vers la droite: le Chef d’antenne du PRAPS/BF, Mme le Haut-commissaire et le Secrétaire Général de la région.

Mme Mariama KONATÉ/GNANOU, Haut-Commissaire de la province du Nayala a dans son discours d’ouverture étalé les potentialités de sa province tout en fustigeant les contraintes d’accès aux ressources pastorales tels que l’insuffisance des pistes à bétail, des zones de pâturage, d’infrastructures de bétail, la recrudescence des maladies animales, l’analphabétisme des acteurs, les difficultés d’accès aux facteurs de production tels les intrants et techniques vétérinaires. En dépit des efforts déployés dans le secteur de l’élevage, les investissements restent encore modestes dans  la province du Nayala.

Les participants à l'atelier.
Les participants à l’atelier.

Par le PRAPS-BF, les difficultés seront certainement minimisées et une valeur ajoutée sera possible pour améliorer les conditions des laborieuses populations de la province. Elle a réitéré ses remerciements et sa reconnaissance au ministère des ressources animales et halieutiques pour ses efforts d’amélioration tout en espérant un renforcement du partenariat entre le PRAPS-BF et le Nayala.

À la présentation du projet, M. Firmin KABORÉ a donné la signification du logo qui est un dromadaire dessiné par les initiales du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme dans le Sahel au Burkina Faso (PRAPS-BF), chevauché par un chamelier aux couleurs nationales. Il traduit selon lui, l’objectif de développement d’:  » Améliorer l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agropasteurs dans des zones transfrontalières sélectionnées et le long des axes de transhumance dans les six pays sahéliens et améliorer la capacité de ces derniers à répondre à temps et de façon efficace en cas de crises pastorales ou d’urgence ».

Selon monsieur Siaka OUATTARA, le projet interviendra dans six pays sahéliens que sont la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et le Niger. Au niveau du Burkina les zones concernées sont les zones frontalières avec le Mali, les zones pastorales et les axes de transhumance. L’antenne couvre trois régions dont la Boucle du Mouhoun.

Les bénéficiaires sont les pasteurs et agropasteurs, les inters professions des produits animaux, les personnes vulnérables.

À terme les activités du PRAPS-BF vont directement concerné plus de deux cent mille ménages soit près de six cent milles éleveurs.

La stratégie de mise en œuvre du PRAPS se résume à cinq composantes:

– Amélioration de la santé animale

– Amélioration de la gestion des ressources naturelles.

– Facilitation de l’accès au marché.

– Amélioration de la gestion des crises pastorales.

– Coordination et gestion du projet /genre sauvegarde environnement et social.

Toutes ces composantes seront mises en œuvre suivant le guide d’application de l’analyse socio-économique selon le genre(ASEG) Burkina-Faso et les stratégies et plans d’action mis œuvre par les autres partenaires du projet. En outre elles tiennent compte des dispositions réglementaires nationales en matière d’évaluations environnementales et les politiques de sauvegarde environnementales de la banque mondiale.

Le PRAPS-BF a une durée de six ans (2016 à 2021) et est financé par un prêt IDA à hauteur de trente millions de dollars US soit quinze milliards de francs CFA représentant 94,33% du budget global. L’Etat Burkinabé contribue à hauteur de huit cent quatre-vingt-onze virgule sept cent soixante millions soit 5,61% et les bénéficiaires neuf virgule cinq millions de francs CFA pour 0,06% du budget.

Photo de famille.
Photo de famille.

Après les différentes présentations les participants ont pu poser leurs inquiétudes et aussi faire des suggestions. Ils ont affirmé leur adhésion totale au succès du projet.

Et le Secrétaire Général de la Province pour clore les travaux a demandé aux participants de tout mettre en œuvre pour faire répercuter les travaux à la base.

Tigiane Antoine Ki pour SCI

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