Santé reproductive et prévention du VIH/SIDA : l’ISESCO forme des acteurs

Santé reproductive et prévention du VIH/SIDA :

l’ISESCO forme des acteurs

Dans le but d’aider le Burkina à assurer une santé reproductive saine des jeunes et leur permettre de prévenir la transmission du VIH/SIDA, l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) organise un atelier de formation à Ouagadougou du 23 au 26 mai 2016. Cette formation qui se tient en collaboration avec la Commission Nationale pour l’UNESCO et l’ISESCO vise à outiller des acteurs qui seront des leaders d’opinion au sein de la jeunesse.

La santé reproductive et la prévention des maladies sexuellement transmissibles telles que le VIH/SIDA et les autres infections ont depuis longtemps fait l’objet de beaucoup de rencontres et d’ateliers. Et ce, dans le but de mettre un terme à ses maladies, surtout au VIH/SIDA qui est devenu de nos jours une pandémie mondiale.

MESRSIC’est donc conscient des difficultés que rencontrent les pays en voie de développment dans la lutte contre cette maladie que l’ISESCO a décidé d’apporter son soutien au Burkina. Ce soutient se situe  au niveau technique et financier, et permettra d’outiller des acteurs du monde éducatif. Ces derniers qui sont les bénéficiaires directs de la formation seront chargés d’inculquer les pratiques de bonnes conduites en matière de santé de la reproduction et de prévention du VIH, aux adolescents de l’enseignement primaire, qui sont le public- cible dans les sensibilisations sur ces aspects.

Pour le Secrétaire Général de la Commission Nationale pour l’UNESCO, Sanmalmin Aristide DABIRE, « l’ISESCO est soucieuse du fait que les objectifs du développement durable ne peuvent être atteint si tous les groupes sociaux ne sont pas pris en compte dans les programmes de santé publique. C’est pour cela qu’elle s’engage à travers son projet sectoriel des sciences sociales et humaines à œuvrer pour l’amélioration de la qualité de vie de la population aux côtés du gouvernement du Burkina ».

participantsSelon le Dr Cheik DOUKOURE, président du Conseil Exécutif de l’ISESCO, le Burkina étant membre de l’organisation, il est normal qu’il bénéficie de son soutien pour faire face aux difficultés liées à la santé sexuelle et reproductive des jeunes.

En rappel, le Burkina est membre de l’ISESCO depuis sa création en mai 1979 et dirige son Conseil exécutif depuis 2007. Le siège de l’organisation est à Rabat au Maroc.

Valentin YOUMANLI

(Visited 1 times, 1 visits today)