Site d’or de Lymannya à Diébougou : Les orpailleurs contraints d’abandonner les lieux

Site d’or de Lymannya à Diébougou :

Les orpailleurs contraints d’abandonner les lieux

Le 16 juin 2016, les forces de l’ordre ont procédé au déguerpissement des orpailleurs du site d’or de Limannya, localité située à cinq (05) km de la ville de Diébougou. Cette opération est une mise en œuvre de la décision gouvernementale de fermer en début de saison pluvieuse les sites d’orpaillage traditionnel. A la date du 1er juin, date butoir à laquelle tous les sites devraient être fermés, le site de Lymannya continuait de fonctionner sans être inquiété.

Orpailleurs déguerpis.
Orpailleurs déguerpis.

En prélude à cette opération de déguerpissement, la police municipale a procédé à l’arrêt  systématique de tous les tricycles transportant de l’eau vers le site d’orpaillage ce jour. A la question de savoir le pourquoi de cette opération,  OLEBOU KAM, Comandant par intérim de la Police Municipale de Diébougou affirme que : « c’est une stratégie mise en œuvre pour empêcher le ravitaillement d’eau aux orpailleurs et permettre l’arrêt  provisoire des activités dans le site ».

Orpailleurs déguerpis
Orpailleurs déguerpis

En effet, la démarche fait suite à l’injonction donnée aux occupants de ce site de libérer les lieux il y’a de cela trois (03) mois.

Ce sont alors près d’une soixantaine d’engins à trois roues qui ont été embarqués et gardés dans la cour de la Mairie.

Quelques instants après cette rafle, on assistait à l’arrivée des forces de l’ordre sur le site.

Objectifs : Zéro orpailleur sur le site de Lymannya.

Cette opération a surpris plus d’un. Les occupants des lieux depuis belle lurette refusaient de partir malgré les injonctions, les rencontres de sensibilisation, les communiqués …

Orpailleurs en attente devant la gare routière
Orpailleurs en attente devant la gare routière

Cette descente musclée des forces de l’ordre ne pouvait que surprendre et semer la panique.

C’est alors qu’on a assisté à un déferlement des plus ahurissants d’une marée humaine comme jamais auparavant dans les artères de la ville et à la gare routière.

FREDERICK   POODA  pour  SCI

 

 

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