Soutenance à l’ENAM :
La session inaugurale de 2016 sous le signe de l’autorité de l’Etat
Dans le but de permettre aux étudiants de formation de présenter leurs mémoires de fin de cycle, l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) a adopté le système des soutenances par session. La session 2016 est ouverte ce lundi 6 juin 2016 avec un élève administrateurs civil dont le thème porte sur l’autorité de l’Etat.
« La restauration de l’autorité de l’Etat dans un contexte post-insurrectionnel » ; c’est le thème qu’a choisi Serge SOUBEIGA pour l’obtention de son diplôme d’administrateur civil. Pour lui les raisons du choix de ce thème résident sur le fait que premièrement, il a été préfet d’un département, donc en tant que dépositaire de l’autorité de l’Etat, il a vécu les réalités de l’exercice de cette autorité. Deuxièmement, il s’agit pour lui d’une volonté intellectuelle de savoir comment cette autorité peut être restaurée à la faveur du contexte post-insurrectionnel que le Burkina connait.
Pionnier de cette session inaugurale des soutenances, l’impétrant a obtenu la note de 15/20. Et il se réjouit non seulement d’avoir atteint cet objectif, mais aussi d’avoir produit un travail scientifique qui pourra contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat.
Cette soutenance est la première d’une série de soutenances qui vont durer trois (03) semaines. Pour le Directeur Général de l’ENAM, le Pr Mahamadou S. OUEDRAOGO, la session va permettre à tous les étudiants qui sont en fin de cycle et qui ont fini la rédaction de leur mémoire de passer devant le jury avant d’aller dans leur lieux d’affectation. Il ajoute qu’une innovation majeure a été apportée à ces soutenances. Il s’agit de la mise en place d’un logiciel de traque qui pourra démasquer les mémoires dont les contenus sont des plagias. En claire, lorsqu’un étudiant dans la rédaction de son mémoire utilise des passages d’auteurs sans les citer ou des passages tirer sur internet sans préciser la source, le logiciel signal. Ce système permet aux responsables de l’ENAM de mesurer le degré de sérieux de la recherche. Et selon le DG de l’ENAM, soixante-six (66) étudiants ont déjà été démasqués et ils vont reprendre leurs documents.
Valentin Youmanli pour SCI
