Stabilisation politique de la RDC : L’ex président sud-africain, Thabo Mbeki nommé comme envoyé spécial

Le Président de la République sud-africaine a nommé le 20 août 2018, l’ex président sud-africain Thabo Mbeki comme son envoyé spécial pour la RD-Congo et la région des Grands-Lacs. Il aura pour mission de travailler à la stabilisation politique de la RDC pour faire avancer le projet Inga III.

C’est sur Thabo Mbeki, l’ex président sud-africain que Cyril Ramaphosa, Président de l’Afrique du Sud a placé sa confiance pour mener à bien le projet Inga III entre la République démocratique du Congo et la République sud-africaine. Selon le Sunday Times, journal sud-africain, l’ex président de la nation arc-en-ciel avait précédemment refusé la même proposition venant de la ministre des affaires étrangères sud-africaine Lindiwe Sisilu. Mais il y’a deux semaines Ramaphosa est allé le convaincre d’accepter, rapporte le porte-parole de Thabo Mbeki, Thami Ntenteni. Apparemment, il a su le convaincre car sa nomination est attendue dans les tout prochains jours.
Sans démentir l’information, le porte-parole de Mbeki a dit attendre que le nommé l’annonce lui-même. L’intéressé pourrait l’annoncer donc lui-même dès ce lundi, selon des sources diplomatiques.

Thabo Mbeki connaît très bien la RDC et ses crises politiques. Celui qui pesa tout son poids pour abriter le dialogue inter congolais de Sun City (Pretoria) entre 2002 et 2003, qui mit fin à la partition de fait de la RDC et duquel est issu l’ordre politique actuel.

Selon certains chercheurs, c’est à lui qu’on doit la formule 1+4 (1 président et 4 vice-président) appliquée lors de la transition congolaise pour mettre fin à la guerre (2003-2006).

En effet, elle était déjà appliquée en Afrique du Sud sous forme de 1+2 (1 président et 2 vice-présidents) après la sortie de Mandela de la prison après 27 ans de réclusion.
Il fut l’un des deux adjoints du président Nelson Mandela avec Frederik de Clerk. Il aura pour principale mission, de l’avis de plusieurs observateurs, de travailler à la stabilisation politique de la RDC pour faire avancer le projet Inga III.
Signé en 2013, ce projet patine alors que la RSA s’est déjà proposé d’acheter 2500.

Mégawatts sur les 4800 prévus.
L’Afrique du Sud compte sur l’électricité de la RDC pour fin à son déficit énergétique.

Alfred Sié KAM/Rédaction QNA

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