M. KATEMBO MUHONGYA Aloys / Dossier n°7489 / MASTER 2 en GESTION ADMINISTRATIVE COMPTABLE ET FINANCIERE
Mémoire de fin de cycle
Thème: De l’audit à la performance pour la durabilité des Entités (ASBL) en République Démocratique du Congo : cas des Association sans but lucratif de la province du Nord-Kivu.
L’objectif (principal et spécifique) du travail
L’objectif de cette étude d’une façon général est d’évaluer l’effet de l’audit sur la performance et la durabilité des entités en générale et les Asbl en particulier. Par son aspect spécifique, elle permettra aux dirigeants de trouver les nécessaires pour la création et le fonctionnement d’une Asbl, ainsi que les concepts fondamentaux, les techniques et les outils les plus efficaces en audit (audit financier et audit interne) leur permettant de comprendre la méthodologie et la conduite des missions d’audit, tout en respectant les normes internationales (ISA) définies par l’International Federation of Accountants (IFAC). Et cela, du fait que, certaines entités en générale et les Asbl en particulier se retrouvent en cessation d’activités (en faillite), banqueroute et dans la malversation financière malgré le passage régulier des auditeurs. Ainsi, L’objectif de ce travail n’est pas de proposer des nouvelles règles ou des activités que l’audit et les associations devraient mettre en place ; car, une règle ou une activité est réalisée différemment, mais plutôt de les amener à les accomplir avec rigueur pour leur efficience et efficacité. En plus, Ce travail propose quelques stratégies à mettre en œuvre par les Asbl pour la mise en œuvre d’un système de contrôle interne efficace à fin d’alimenter l’audit pour une valeur ajoutée.
Sa problématique
En tenant compte de ce qui précède, l’inquiétude de ce travail est de savoir si l’audit conduirait à la performance d’une Entité pour garantir sa durabilité en générale et des Association sans but lucratif en particulier.
Sa méthodologie
La méthodologie ou une science des méthodes comme étant une discipline qui réfléchit sur les processus rationnel d’une pensée méthodologique, elle élabore les concepts de base et les instruments rationnels qui doivent être employés pour arriver à son but. Le bon usage de ces instruments doit conduire à organiser, interpréter et expliquer les données en un tout cohérent pour la raison.
C’est ainsi que pour la mise sur pied de ce travail, il nous a été utile de faire recours aux méthodes et des techniques suivantes :
1. La méthode descriptive : elle est définie, par P. PHILIPPET, comme une méthode qui consiste à faire un état d’un problème dans une organisation ou dans un espace bien limité et mettant toutes les compétences en évidence. Elle nous a servi de faire une description des Asbl en RDC et au Nord-Kivu en particulier par leur création et fonctionnement.
2. La méthode analytique : elle nous a permis de faire l’analyse et l’interprétation des données récoltées sur des faits observés sur le terrain concernant les Asbl face au contrôle par rapport au bon fonctionnement.
3. La technique documentaire : elle nous a permis de passer en revue certains ouvrages qui cadrent avec notre sujet. Nous avons fait donc mention, à travers cette technique, de quelques documents et autres sources ayant parlé des associations sans but lucratif en général et du contrôle dans celles-ci en particulier.
4. La technique d’enquête par questionnaire : elle a été utilisée dans le but de récolter les informations sur terrain à travers l’élaboration et l’administration d’un questionnaire d’enquête. L’administration de notre questionnaire est en mode direct et concerne un échantillon des Asbl au Nord-Kivu. Nous avons enquêté 85 Asbl choisies aléatoirement dont 30 dans la ville de Goma, 30 dans la ville de Beni, 10 dans la ville de Butembo, 5 en Territoire de Masisi, 5 en Territoire de Rutshuru, 5 en territoire de Lubero. Cette sélection est expliquée par la concentration des Asbl dans ces différentes agglomérations.
Ses hypothèses fondamentales
Les hypothèses pour la préoccupation pour ce travail seraient que les Asbl accordent une grande importance au service du contrôle de gestion pour assurer la qualité de ses états financiers et garder sa place suite à la compétition dans le monde associatif. L’analyse efficace des risques permet de prendre des décisions appropriées et ainsi l’amélioration de la performance et leur compétitivité. L’audit permet la révision du système en place et participe à la résolution des risques ou menaces de gestion pour faciliter le foundrasing. Le recadrage donnait à l’opérationnalisation du service du contrôle interne serait la capitalisant des acquis de l’audit, tout en tirant les leçons des difficultés rencontrées. Dans une circonstance ou l’autre, l’audit serait au service de l’entité. Le suivi au quotidien des activités par le partenaire financier serait efficace pour faciliter une gestion saine et fiable. Le rendement de l’audit serait efficace pour le contrôle d’un cycle comptable que le cumule des cycles.
Ses conclusions et ses limites
S’agissant de la notion sur le contrôle interne et Audit au sein des Asbl, constituant un socle pour la survie d’une Asbl, le contrôle interne et l’audit sont connus par bon nombre des Asbl enquêtées.
Quant à l’apport du contrôle et audit au sein de votre Asbl, il a été constaté que l’apport du contrôle et de l’audit est par rapport à la recommandation et à la faille trouvée. L’audit permet la révision du système en place et participe à la résolution des risques ou menaces de gestion une fois trouvés. L’objectif primordial du contrôle ou de l’audit n’est pas de trouver la faille mais de vérifier la véracité et donner le point de vu par rapport à la sincérité des informations financière.
Pour ce qui concerne le niveau d’indépendance de l’auditeur, l’information ressortie du travail démontre que les auditeurs ne sont caractérisés par l’indépendance durant leur mandant dans les Asbl. Dans ce cas, l’audit serait au service de l’entité. De ce fait, le contrôle et l’audit étant les outils nobles pour veiller au bon fonctionnement de l’entité, doivent être en application sans faille dans les Asbl de la même manière que ça se passe dans les entités à but lucratif. Ils doivent orienter le management pour éviter tout risque de gestion.
Du niveau de suivi des activités par le partenaire, il a été constaté que le suivi des activités par les partenaires doit être à temps réduit ou régulièrement se rendre compte de l’effectivité des activités. Le suivi au quotidien des activités par le partenaire financier est efficace pour faciliter une gestion saine et fiable des entités.
En ce qui concerne le cycle de l’audit, sous le souci de la clarté et de rendre compte à différent niveau, les activités de l’audit doivent être convoquées annuellement (cycle annuel).
