Thème : SUIVI-EVALUATION DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT, GAGE D’UN CAMEROUN EMERGENT EN 2035

M. TANGUMONKEM James CHAAMA / Dossier n° : 9618 / Master en Suivi-Evaluation des projets et programmes

Thème : SUIVI-EVALUATION DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT, GAGE D’UN CAMEROUN EMERGENT EN 2035

Démontrer que le suivi-évaluation peut conduire à l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. Pour ce faire on va chercher à identifier si les projets et programmes au Cameroun disposent de systèmes de suivi-évaluation, il est aussi question de capter les l’impact des anciens rapports de suivi-évaluation dans la définition de nouvelles politiques de pilotages de projets. La problématique de cette étude est celle du contrôle et de la quête de performance. Elle est d’abord une question de contrôle parce que pratiquement tous les mécanismes qui encadrent la gestion des projets et programmes ne parviennent plus à garantir le résultat escompté qui n’est rien d’autre que la performance. Que ce soit la supervision du personnel au travail, la supervision des matériaux et l’avancement des travaux, le contrôle interne, l’audit interne ou externes, tous ces outils se sont révélés inefficaces pour garantir la gestion efficace d’un projet. On voudrait alors vérifier si un suivi-évaluation régulier peut apporter des résultats que les autres outils n’ont pas pu. La méthodologie adoptée à cet effet est duale. Nous avons combiné une étude qualitative à une étude quantitative. Raisons pour laquelle notre questionnaire a été administré dans les structures en charge de l’exécution de certains projets sur le territoire camerounais. Parmi ces structures, nous avons volontairement choisi de présenter spécifiquement le MINEPAT du fait de notre accès facile à l’information. La méthode de traitement des données est celle du test de dépendance de khi-carré.

Afin de mener à bien rechercher, nous avons extrait trois (03) hypothèses de notre thème. Ces hypothèses, nous les avons formulées comme suit :

 ➢ H1 : les projets de développement au Cameroun disposent de système de suivi-évaluation ; 

➢ Hypothèse 2 : les responsables de mise en œuvre des projets de développement au Cameroun n’accordent pas suffisamment d’importance au suivi-évaluation ; 

➢ Hypothèse 3 : l’émergence en 2035 au Cameroun ne sera pas atteint sauf si les responsables accordent plus d’importance au suivi-évaluation dans la méthode de conception et d’exécution des projets de développement.

 Les conclusions : 

➢ Fait saillant 1 : est l’issue du test qui démontre que les projets de développement au Cameroun disposent d’un système de suivi-évaluation ; 

➢ Le fait saillant 2 : celui-ci révèle qu’au Cameroun, les responsables de mise en œuvre des projets de développement n’accordent pas suffisamment d’importance au suivi-évaluation. En d’autres termes, les suivi-évaluation n’est pas suffisamment utilisé comme un outil de contrôle et de management ; 

➢ Fait saillant 3 : affirme après analyse que révèle que le Cameroun pourrait être émergent si et seulement si les responsables en charges de la gestion des projets de développement accordaient plus d’importance au suivi-évaluation. 

 Les limites :  

Au de-là des limites périphériques qu’on peut reprocher à tout travail de recherche, comme limite fondamentale à cette étude c’est le fait d’avoir évité de faire la traçabilité entre le suivi-évaluation et la croissance/développement. Les résultats issus de notre étude restent uniquement focalisés sur la rechercher du lien entre suivi-évaluation et émergence mais peut-on envisager l’émergence sans marquer des points au niveau de la croissance et du développement ? Comment se mesure réellement l’émergence d’un pays ?

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