Ahmed Partey est un artiste et designer indépendant ghanéen installé à Accra, qui crée des peintures et des designs artistiques intrigants qui capturent le sujet avec des traits de lignes et de couleurs. Il travaille avec des huiles, acryliques, pastels et médiums d’art numériques.
Il s’inspire des symboles Ga Adangbe comme Ga Samai, des masques africains, des figurines africaines et des motifs. L’objectif d’Ahmed est de réinventer les symboles à sa manière pour refléter l’époque contemporaine et aussi amener les gens à se connecter à eux, selon kuulpeeps.com. L’artiste combine la flexibilité des supports numériques avec l’originalité des méthodes traditionnelles pour les fabriquer. Il aborde dans ses créations, des sujets tels que la religion, l’identité, les connexions inter-humaines, et la santé mentale.
Ahmed Partey est aussi l’un des précurseurs et un fervent défenseur des NFT
« non-fungible token » (jeton non fongible, en français) l’une des plateformes artistiques les plus en vue de ce début d’année, selon Le Monde. Pour lui : « La plupart du temps, être un artiste n’est pas vraiment valorisé au Ghana. On entend souvent que ce n’est pas un vrai travail, que le prix de nos œuvres est trop bas pour être vraiment qualifié de salaire. Le copyright est rarement appliqué et le plagiat est aisé. Mais la blockchain peut mettre fin à tout ça. C’est à la fois une manne financière pour les crypto-artistes ghanéens et une garantie que leur travail sera respecté. »
Ainsi « Si un collectionneur veut acheter mon œuvre, la blockchain peut désormais lui certifier qu’il s’agit bien de l’original et c’est cette authentification qui fait sa valeur, C’est une toute nouvelle ère pour l’art numérique ! » explique Ahmed Partey dans les colonnes du journal Le Monde.
Roseline BADO
