CFOP : Quatre partis politiques quittent le navire

Ces quatre partis politiques viennent de mettre fin officiellement à leurs participations aux activités du CFOP

Quatre partis politiques ont animé un point de presse le samedi 6 mai 2017 à Ouagadougou pour annoncer leur départ du Chef de file de l’opposition politique (CFOP). Ils pointent du doigt la connexion de plus en plus poussée entre le CFOP, le CDP et l’ADF/RDA.

L’information a été donné hier samedi matin au cours d’un point de presse. Quatre partis politiques viennent de mettre fin officiellement à leurs participations aux activités du CFOP. Il s’agit de Abdoul Salam Diallo du parti Pour la démocratie et la fédération, Evrard Sorgho du Parti écologiste pour un développement nouveau, Gilbert Bouda du parti Fasocrate et Inoussa Ouédraogo du Parti centriste pour la démocratie et le progrès. Ils pointent du doigt la connexion de plus en plus poussée entre le CFOP, le CDP et l’ADF/RDA. Ils disent être déçu de la gestion du CFOP et la dernière illustration de leur déception est le meeting du

Les journalistes étaient bien présents à ce point de presse

29 avril dernier. Les démissionnaires voient d’un mauvais œil le rapprochement entre le CFOP et les partis de l’ancienne majorité. « A travers le meeting du 29 avril dernier, on voyait une véritable connexion entre l’UPC, l’ADF/RDA et le CDP. La stratégie de la politique politicienne était déjà mise en œuvre en vue de permettre au CDP, l’ADF/RAD de se remettre en orbite, une manière de les absoudre devant le peuple », précise Evrard Sorgho.

Pour lui, le CFOP s’est lancé dans une stratégie électoraliste avec des acteurs qui doivent répondre devant le juge. Il y’a un problème d’éthique. Il précise que le fait de donner la parole au CDP, à l’ADF/RDA et à la NAFA au meeting du 29 avril dernier est un mépris pour la mémoire des martyrs de l’insurrection et du coup d’Etat manqué dont le CFOP n’a proposé aucun plan d’action de solidarité à l’égard des familles des victimes. Ils se démarquent désormais de toutes les initiatives du CFOP instrumentalisé et manipulé selon eux à des fins électoralistes.

L’économie du pays est au ralenti mais les responsables de ces quatre partis politiques l’amputent à l’ancien régime qui avait fait de la corruption la base de sa gouvernance pendant 27 ans. Le mal est profond et l’on ne peut l’enrayé en moins de 2 ans selon Gilbert

Evrard Sorgho, Président des partis demissionnaires

Bouda, Président du parti le Fasocrate. Ils ont fait défection et demeurent dans l’opposition pour apporter leur contribution selon le porte-parole de ses partis Evrard Sorgho. Les présidents de ces partis entendent créer leur coalition dans les jours à venir mais avant tout, ils iront expliquer leur position à leurs militants dans les 12 arrondissements de Ouagadougou et dans les autres villes du pays. Ils lancent un appel aux autres partis politiques à se joindre à eux afin qu’ils puissent trouver une autre alternative aux préoccupations du peuple burkinabè.

Alfred Sié KAM/Rédaction S C Info

 

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