Le premier son excellence Paul Kaba THIEBA a eu une séance de travail ce lundi 11 juillet 2016 avec une délégation luxembourgeoise. La délégation est venue proposer aux autorités burkinabè, la possibilité de doter le pays d’une liaison satellitaire pour améliorer les services de communication basée sur internet. C’est dans le souci de mieux comprendre la faisabilité de ce projet, que le chef du gouvernement a décidé de la tenue de cette séance de travail qui a duré plus de 2 heures à la primature. Elle s’est déroulée en présence de la ministre en charge de l’économie numérique et des postes Madame SANA/CONGO Aminata et des techniciens de son département.
C’est une société Luxembourgeoise spécialisée dans le domaine de Technologies de l’Information et de la Communication qui propose ses services aux autorités burkinabè. Il s’agit d’un projet visant par des moyens satellitaire, à amener de l’internet haut débit au Burkina Faso et plus particulièrement, à étendre le réseau informatique de l’Etat par des moyens satellitaire selon le chargé d’affaire de l’ambassade du Luxembourg au Burkina à l’issue de la réunion. Ce projet de l’avis de Georges TERNES devrait aider le pays à gagner du temps et des ressources, mais aussi, donner une sécurisation du réseau par des liaisons satellitaires. L’offre est perçue comme une opportunité selon le chargé d’affaire, pour qui, un pays enclaver comme le Burkina a besoin d’augmenter le débit de son réseau, ce qui pourrait également aider l’administration dans sa volonté de modernisation.
Le gouvernement burkinabè est déjà dans cette dynamique avec un projet similaire de construction d’un Back-Boon mais la partie Luxembourgeoise estime qu’avant la finalisation de ce Back-Boon, la liaison satellitaire qu’elle propose pourrait être une solution, et les deux systèmes pourraient même être exploités à terme, de façon complémentaire. Le projet selon le chef de la délégation est actuellement en phase finale de discussion. Le document est prêt et la signature de la convention pourrait intervenir dans les semaines à venir a-t-il dit bien naturellement si les autorités burkinabè marquent leur accord. Il va se dérouler sur 27 mois et l’un de ces avantages est que, sur les 45 provinces du Burkina, 29 auront un réseau de connectivité plus élevées à ce qui existe aujourd’hui soutien Georges TERNES. Sa réalisation va couter à peu près 13 milliards de FCFA qui seront supporter par la coopération luxembourgeoise et à l’Etat burkinabè.
C’est depuis 2014, que cette proposition avait été faite au Burkina. Les démarches étaient bien avancées dans sa préparation lorsqu’il a été interrompu suite aux événements qu’a connus le Burkina.
Direction de la communication du premier ministère
