« Formation en ligne à OTC : Le volet social de OTC devrait être soutenu par les dirigeants afriains », dixit BAH SATO

Lors de son passage au Burkina, l’étudiant BAH SATO John de nationalité béninoise, inscrit en Master 1 suivi évaluation des projets et programme nous a accordé une interview. C’était le mercredi 22 février 2017 dans les locaux de OTC à Ouagadougou.

Nous vous proposons l’intégralité de cette interview dans les lignes qui suivent.

SCI : Qui est M.BAH SATO ?

BSJ : Je suis BAH SATO John, étudiant à Online Training Center (OTC). J’ai fait une formation en géo démographie activités économiques à l’Université de Parakou au Benin. Je suis béninois.

SCI : comment aviez-vous connu OTC ?

BSJ : (sourire)  c’est une très belle question. OTC, je l’ai connu sur les réseaux sociaux. J’ai vu qu’elle proposait des bourses d’études. Tout de suite je me suis dit déjà que c’est de l’escroquerie, c’est de l’arnaque. Par curiosité, je suis allé sur la plateforme et c’est là que j’ai pû lire l’accréditation, l’autorisation de son ouverture. J’en ai parlé à certaines personnes qui ont cherché à comprendre aussi, puis elles m’ont dit que c’était du sérieux compte tenu de son accréditation et de l’autorisation d’ouverture. Et c’est ainsi que j’ai postulé et Dieu merci j’ai été retenu.

SCI : Quelle formation vous recevez  à OTC ?

BSJ : Actuellement je suis en Master 1 en suivi évaluation des projets et programmes qui est une belle formation et qui est rare dans la sous-région.

SCI : Êtes-vous satisfait de la formation que vous recevez ?

BSJ : (sourire)  Je suis plus que satisfait. Je suis très très heureux de cette formation qui pour moi est encore plus riche que les cours en présentiel parce que les informations dans les documents sont riches, les exemples sont des cas très pratiques et très fréquents que l’on observe. Les cours sont bien résumés. Aussi, on donne assez d’orientations à l’étudiant de sorte à ne pas l’emmener à poser des questions à une autre personne pour comprendre. En réalité, si l’étudiant lit très bien le cours, il doit pouvoir s’en sortir et être à l’aise.

SCI : qu’est-ce qui vous marque le plus dans cette formation que vous recevez ?

Ce qui m’a le plus marqué, c’est au niveau des cours de conception élaboration des projets. Vraiment c’est un cours que j’avais reçu auparavant dans une moindre mesure lors de ma formation mais j’avoue que ce cours de Master m’a beaucoup éclairé. C’est vraiment le cadre logique de projets et notions que je ne maîtrisais pas. Il y’a beaucoup de choses quand même que je ne peux citer en ce moment qui  sont contenus dans le cours et qui sont réels dans l’élaboration et le suivi d’un projet. Il y’a les cours en audit de projets mais aussi le cours de statistique qui m’a fait peur compte tenu de son volume quand je l’ai vu mais en réalité il n’en était rien. Quand j’ai lu le cours, c’était comme du bonbon à sucer, très fantastique. Moi qui n’aimais pas les maths mais j’ai vraiment aimé. Je peux même être tenté de dire qu’avec ce cours, je suis en mesure de faire un cours de statistique moi-même. Ce qui est bien encore, c’est que quand tu fais une évaluation à OTC, immédiatement la note est disponible. Il n’y a pas une question de magouille, c’est ce que tu as fait que tu obtiens. Donc juste pour dire que les résultats sont très transparents.

SCI : Quelle différence voyez-vous entre la formation déjà reçue et celle que vous recevez actuellement à OTC ?

BSJ : Question difficile mais bon, la formation que j’ai reçue était une formation de licence professionnelle en géo démographie activités économiques et celle que je reçois à OTC est une formation spécialisée. Cependant, il y’a des cours qui se ressemblent et par rapport à ces cours je pensais avoir la même chose en Master avec OTC, parce que OTC est un centre de formation en ligne mais je me rends compte que ces cours de OTC viennent compléter beaucoup plus et mieux expliquer les cours que j’avais reçu en présentiel.  Et c’est ce qui est étonnant d’ailleurs, que des cours en lignes complètent et expliquent encore mieux les cours reçus en présentiel ? C’est vraiment génial.

SCI : Rencontrez-vous des difficultés lors de cette formation ?

BSJ : Oui, il y’en a quelques-unes, parce qu’il faut faire les exercices d’applications et les compositions sur un forum. Il arrive aussi souvent des moments où les exercices d’applications ne sont pas disponibles. De plus, il y’a une seule tentative qui est autorisée pour les exercices d’application au lieu de plusieurs. Mais tout contre fait, c’est des détails.

SCI : Monsieur BAH SATO est boursier j’imagine !

BSJ : Oui

SCI : que pensez-vous de cette initiative faite par OTC pour accompagner ses étudiants ?

BSJ : S’il n’y avait pas de bourse peut être que je n’allais même pas connaitre Ouaga. Je réponds comme ça parce que la bourse m’a permis de connaitre OTC ; OTC m’a permis de connaitre Ouaga ; OTC est en train de me former. Je pense que ce volet social de OTC devrait être soutenu par les dirigeants africains. C’est une innovation dans le domaine du numérique qu’il faut accompagné pour le bonheur de cette jeunesse africaine. J’invite tout le monde à suivre OTC parce que personnellement je pense que OTC est correcte.

SCI : Avez-vous un témoignage à nous faire ?

BSJ : bien évidemment, je vais vous dire quelque chose. Vous savez les mathématiques sont mes bêtes noires et franchement quand j’ai vu le cours de statistique très volumineux, j’ai failli démissionner alors qu’il en était rien. Il m’a suffi seulement 3h de temps pour comprendre et maîtriser plus d’une soixantaine de pages. Les cours de OTC sont vraiment détaillés. Sincèrement moi je ne croyais pas à OTC mais maintenant j’y crois. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis venu au Burkina. Je crois que je vais recommander OTC à d’autres personnes pour une meilleure formation.

SCI : Comptez-vous continuer en Master 2 ?

BSJ : Oui oui et oui et toujours avec OTC.

SCI : Quelles suggestions avez-vous à faire à OTC ?

BSJ : Il faut que OTC se mette en partenariat avec des Institutions, des projets que ce soit gouvernemental ou privé dans la sous-région et imposer aux étudiants qui ne sont pas encore professionnels leur stage dans ces structures pour une restitution des connaissances théoriques reçues sous forme pratique. Aussi, je suggère à OTC de songer à s’étendre un peu plus dans la sous-région si possible dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest bien que ce ne soit pas très évidents vu les contextes sociopolitiques et éducatives de chaque pays.

SCI : Que direz-vous à ceux qui doutent toujours de la crédibilité des diplômes délivrés par OTC ?

BSJ : Entre temps, moi-même je doutais mais je peux vous dire qu’il faut d’abord risquer avant de gagner. La crédibilité de OTC n’est plus à démonter tout simplement parce que dès que vous êtes recruté par une structure, celle-ci peut adresser une lettre de demande d’authenticité du diplôme à OTC qui le lui délivre automatiquement. Je pense que ça, c’est vraiment du sérieux. Actuellement moi je ne doute plus et il n’y a pas de raison que ces gens-là continuent à douter. Je les conseille de changer leur avis dès maintenant pour ne pas regretter après.

SCI : Avez-vous un mot de fin.

BSJ : Je tiens du fond du cœur à remercier toute l’équipe de OTC pour cette formation de qualité qu’elle me donne ; la Fondation Sciences Campus qui m’a offert la bourse et tout le personnel pour l’accueil. Je me souviens qu’un dimanche j’ai appelé et on m’a reçu, ça ce n’est pas possible ailleurs. Je recommande OTC surtout à Dieu qu’il l’assiste dans cette mission noble et que toute l’équipe de OTC considère qu’il travaille pour Dieu et non pour les hommes. Vraiment beaucoup de courage à vous et que Dieu vous bénisse.

SCI : Aamen !

Interview réalisée par KAM Sié Alfred/Service des Relations publiques.

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