La CONFEMEN à la 98e session du Conseil Permanent de la Francophonie

La CONFEMEN à la 98e session du Conseil Permanent de la Francophonie

Le Président en exercice de la CONFEMEN, M. Florentin MOUSSAVOU et le Secrétaire général, M. KI Boureima Jacques ont pris part à la 98ème session du Conseil Permanent de la Francophonie (CPF) présidé, le 30 mars 2016, par la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaelle Jean.
CPF-98eme-300x199Le CPF est chargée de la préparation et du suivi du Sommet de la Francophonie. Cette instance rassemble les représentants personnels des Chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que les Représentants des opérateurs et Conférences ministérielles permanentes (CONFEMEN et CONFEJES).

Les travaux de la session ont porté sur l’organisation du 16e Sommet de la Francophonie, prévu à Antananarivo (Madagascar), les 26 et 27 novembre 2016, sur le thème « Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone ».

Dans son message livré aux membres du CPF, le Président en exercice de la CONFEMEN, le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique du Gabon a partagé avec les membres du CPF les conclusions des travaux de la 57e session ministérielle tenue à Libreville (Gabon) en avril 2016. Au nombre des points évoqués par le Président en exercice de la CONFEMEN, figuraient la mise en place de l’observatoire de la qualité de l’éducation ; la présentation du rapport international du PASEC2014 et la validation du plan opérationnel 2017 – 2021 du PASEC, appelé PASEC2019 ; l’adoption du plan d’action biennal (2017 – 2018) de la CONFEMEN ; les échanges sur le thème de la 57e session ministérielle : « Vers la réussite pour tous : résoudre la crise de l’apprentissage dans les pays francophones en luttant efficacement contre l’échec et le décrochage scolaires ».

Le Président en exercice de la CONFEMEN a insisté sur la pertinence du thème de cette dernière conférence ministérielle, parce que, dira-t-il,  « le décrochage et l’échec scolaires conduisent tôt ou tard à une mauvaise insertion socio – professionnelle des jeunes, à la délinquance, voire au radicalisme qui se termine au terrorisme et à l’insécurité, chose que tous les pays du monde cherchent inlassablement à éradiquer. »

Pour M. MOUSSAVOU, la réflexion et les échanges autour de ce thème ont permis de dresser des constats et d’identifier les principaux facteurs qui expliquent ces constats. Aussi peut-on noter que le décrochage scolaire est un phénomène multidimensionnel résultant d’un long processus et d’une combinaison de facteurs de risque interagissant les uns avec les autres.

Selon les conclusions de la conférence ministérielle de la CONFEMEN, au nombre des principaux facteurs qui expliquent le décrochage et l’échec scolaires, on peut noter la détérioration des relations parents-adolescents ; la dépression et les difficultés familiales ; le climat de classe négatif ; les  interactions à l’école négatives ; la faible réussite scolaire ; les problèmes de santé ou de malnutrition ; le peu d’intérêt pour l’école ; l’éloignement et l’absentéisme des enseignants.

La communication du Président en exercice de la CONFEMEN a porté également sur les pistes de recommandations adoptées par la 57e session ministérielle pour contribuer à résoudre la crise de l’apprentissage en luttant contre l’échec et le décrochage scolaires.

La mise en place de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF) a également fait partie des points traités par la 57e session ministérielle de la CONFEMEN. Sur cette question, il convient de noter que le CPF a entériné la composition du Comité de Pilotage de l’IFEF, qui a son siège à Dakar. Le Président en exercice de la CONFEMEN est en même temps le Président du Comité de pilotage de l’IFEF.

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