Ministère de la sécurité : Simon Compaoré promet d’être moins bavard en 2018 et travailler plus.

Face à la presse ce lundi 8 janvier 2017, le ministre d’Etat, ministre de la sécurité a dressé le bilan de son département pour l’année 2017. Une année difficile selon Simon Compaoré du fait des attaques terroristes et une panoplie de défis qui devrait être relevé par son département. Et l’un des défis relevés, c’est l’acquisition de matériels au profit des forces de sécurité. Actualité oblige, Simon Compaoré s’est également prononcé sur l’Affaire Auguste Denise Barry, la plainte de Zéphirin Diabré contre sa personne, le service payé de la police nationale et la relecture prochaine du statut de la police nationale

Simon Compaoré expose le bilan de son département aux hommes des médias. Au cours d’un point de presse animé dans la matinée du 8 janvier 2017 à Ouagadougou, le ministre a rappeler ses attributions courants 2017. Mettre en œuvre le programme, tournée dans les coins et les recoins du Burkina pour galvaniser les troupes, renforcer les capacités des Hommes et sans oublier les services de routine dans un contexte d’attaque terroriste et de montée en puissance du grand banditisme sont entre autres les tâches auxquelles a fait face le ministère en charge de la sécurité. En résumé, 2017 a été une année particulièrement chaude pour le patron de la sécurité et son équipe, « 2017 aura été une année particulièrement difficile pour notre département au regard de l’augmentation du nombre d’actes d’insécurité enregistrés sur le territoire national et surtout dans la partie nord de notre pays. Vous l’aurez deviné, tous nos efforts au cours de cette année ont été orientés essentiellement sur la lutte contre le terrorisme. Notre programme d’activité a donc mis l’accent sur des actions concrètes en lien avec le programme présidentiel »

Ces actes ont permis de doter de moyens conséquents aux forces de défense et de sécurités qui ont su donner la réplique aux ennemis de la Nation se convainc Simon Compaoré.

Les 13 000 patrouilles et les plus de 70 actions de luttes contre les trafics illicites d’armes et de drogue, les 921 000 cartes d’identités délivré par l’office nationale d’identification et les 56 264 passeports  ordinaires sécurisés délivrés en 2017 ainsi que l’organisation du forum national sur la sécurité courant octobre sont entre autres des actions qui réjouissent le chef de la sécurité burkinabè qui dit disposé de 60 milliards comme budget dont 44 milliards pour uniquement les salaires.

En attendant, le Directeur général de la police nationale et le chefs d’Etat-major de la gendarmerie sont fermes. Ils disposent d’hommes et de femmes pour stopper la chevauchée des terroristes. Le ministre d’Etat l’est encore plus et promet d’être moins bavard en 2018 et travailler plus.

Répondant à une question d’actualité, l’affaire Auguste Denis Barry, Simon Compaoré s’en tient au communiqué du parquet militaire, « je n’ai rien à dire au-delà de ce que le procureur du tribunal militaire a dit, je m’en tiens à ça. Vous serrez édifiés, ceux qui veulent voir claire, le verrons dans cette affaire là, vous allez être servis ».

Sur la question de la plainte du Chef de file de l’opposition en sa personne, Simon Compaoré répond : « pour moi ce n’est pas une préoccupation. Moi ma préoccupation c’est que nous entrevoyons faire en 2018. A la fin du mandat, les questions qu’on va poser, ce n’est pas ce genre de question. C’est qu’avez-vous fait ? Et qu’avez-vous réalisé dans le cadre des missions qui vous sont confiées. Ce sont ces questions qui ont une importance à mon niveau. (…) Chaque jour que Dieu fait, il y a quelqu’un qui va convoquer quelqu’un. Donc laisser Simon à sa place, cela ne me gène pas »

Saisissant de l’occasion, le ministre a annoncé la relecture prochaine du statut de la police nationale du fait que l’actuel statut contient des insuffisances. Aussi, il y’aura la relecture du décret (à polémique) du 17 septembre 1979 portant fixation des montants des rétributions allouées aux prestations de service. Et sur ce point, il a indiqué la suspension des prélèvements jusqu’à nouvel ordre.

Alfred Sié KAM/Rédaction QNA

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