Mutilations génitales féminines:L’ONG Voix de Femme adopte une nouvelle stratégie

Région du Centre

Mutilations génitales féminines

L’ONG Voix de Femme adopte une nouvelle stratégie

L’organisation non gouvernementale (ONG) « Voix de Femme » s’investit dans la lutte contre les pratiques néfastes à l’égard de la femme. Avec l’appui technique et financier de l’organisation « Equality Now », elle a mis en place un projet de « renforcement de la collaboration et de l’action juridique pour mettre fin aux pratiques néfastes ». Le lancement de ce projet qui concerne le Benin, le Burkina et le Mali a eu lieu ce lundi 11 juillet 2016 à Ouagadougou.

De la droite vers la gauche, la Première Dame du Faso, Madame Sika Bella KABORE, Madame Mariam Lamizana, Présidente de l'ONG.
De la droite vers la gauche, la Première Dame du Faso, Madame Sika Bella KABORE, Madame Mariam Lamizana, Présidente de l’ONG.

« Renforcement de la collaboration et de l’action juridique pour mettre fin aux pratiques néfastes ». C’est la nouvelle stratégie mise en place pour éradiquer les Mutilations Génitales Féminines. C’est  un projet élaboré par l’ONG Voix de Femme qui vise à renforcer l’application de la loi pour l’élimination des Mutilations Génitales Féminines (MGF).

Les participants.
Les participants.

Pour la Présidente de l’ONG Mariam LAMIZANA, ce projet intervient et est d’une grande importance en ce sens que malgré les efforts consentis dans la lutte contre les MGF, beaucoup de pesanteurs socioculturelles rétrogrades persistent dans de nombreuses communautés et constituent des remparts qui soutiennent les pratiques traditionnelles néfastes notamment les MGF. Aussi les nouvelles formes de pratiques de l’excision, que sont la clandestinité, le rabattement de l’âge et les pratiques transfrontalières exigent des acteurs, des moyens de lutte plus adéquats.

Les participants.
Les participants.

Trois pays d’Afrique sont concernés par ce projet. Il s’agit du Benin, du Burkina et du Mali. Pour la mise en œuvre du projet, « Voix de Femme » a bénéficié du soutien de l’organisation « Equality Now » (l’égalité maintenant) et deux rencontres sont prévues pour son lancement. La première qui se tient du 11 au 13 juillet porte sur la « chirurgie de contentieux sur l’élimination des MGF au Burkina Faso » et va regrouper des acteurs composés de magistrats, de juristes, de travailleurs sociaux, de sociologues, et des communicateurs. La deuxième prévue du 14 au 15 juillet est une rencontre sous-régionale qui vise le renforcement des compétences en plaidoyer sur la chirurgie contentieuse sur les MGF. En plus des trois pays cités plus haut, le Kenya également prendra part à cette rencontre sous-régionale.

Photo de famille.
Photo de famille.

Selon la Première dame du Burkina Madame Adjoavi Sika Bella KABORE, ce projet revêt une importance pour le Burkina en ce sens qu’il est d’une précieuse contribution aux actions juridiques déjà déployées pour éliminer totalement les MGF. Elle exhorte donc les bénéficiaires de cette nouvelle initiative à mettre tout en œuvre pour conduire à bien le projet car ses résultats sont attendus par l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte, mais aussi et surtout par ces milliers de petites filles dont le sort interpelle tous au quotidien.

Valentin YOUMANLI pour SCI

 

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