Projet de loi Partenariat Public Privé : Le CDP exprime son opposition

En vue de la réorganisation des structures du congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex parti au pouvoir, la commission Ad hoc du parti a tenu le dimanche 2 juillet 2017 à Ouagadougou, une rencontre pour faire le bilan à mi-parcours de ses activités. Le projet de loi sur le Partenariat Public Privé, le procès des membres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao ont également été abordé lors de ce point de presse.

Cette réunion organisée par la commission AD HOC du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), dans la matinée de ce dimanche 2 juillet 2017 à Ouagadougou, vise à faire le bilan à mi-parcours l’action entreprise depuis plusieurs mois pour réorganiser les structures et relancer le parti. Elle servira également de cadre pour le parti d’évaluer les différentes difficultés rencontrées et de procéder aux ajustements nécessaires. Pour Léonce Koné, Président de la commission ad hoc du CDP, le bilan à mi-parcours est satisfaisant d’autant plus que les trois quarts des sections provinciales du parti ont été renouvelées.

Actualité oblige, la commission ad hoc du CDP s’est aussi prononcé sur le projet de loi portant sur le Partenariat Public Privé. Allant dans le même ordre d’idée que l’opposition politique burkinabè, le CDP réaffirme sa position sur le rejet de projet de loi. « Nos députés avec ceux de l’opposition vont s’opposer à ce projet de loi car ce texte comporte les risques d’une dérive dangereuse pour la gestion de nos ressources », a déclaré Léonce Koné.

La commission s’est également prononcé sur l’actualité nationale, notamment dans l’affaire du procès du dernier gouvernement Tiao où elle dit réclamer une justice équitable. Ce procès est un dossier politique et c’est d’ailleurs une position défendue ici par la commission ad hoc du CDP. Pour Léonce Koné, le projet de loi dans sa monture actuelle n’est pas respectueux du droit selon son constat, le gouvernement cherche à solder son compte avec le régime du président Compaoré. Il l’a fait également savoir au cours de ce point de presse : « je souhaite qu’à l’issu de l’examen du projet de loi, modifiant le régime de la haute cour de justice que le gouvernement prenne cette affaire au sérieux avec l’idée de rendre vraiment la justice dans le respect des règles de droit qui cadrent dans la matière et je ne suis pas sûr que ce soit cette haute cour de justice qui soit en mesure de rendre une justice équitable dans ce domaine tout simplement parce qu’elle est politisée »

Avant de clore son propos, Léonce Koné s’est dit choqué par une déclaration du Président du Mouvement du Peuple et le Progrès (MPP) sur l’agression de certains membres du CDP ou de leurs proches.

Sur la vie du parti, la commission ad hoc dit s’être investie pour la mise en place des trois quarts des structures du CDP, un bilan qu’il compte partager ce jour même avec les membres du bureau politique du parti. D’ores et déjà, Léonce Koné appelle tous les politiciens à mettre fin aux violences politiques gratuites

En rappel, la Commission ad ’hoc du CDP est chargée de la réorganisation des structures et la relance des activités du parti.

Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info

 

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