Promotion des droits de l’enfant :
le RAPPED envisage des perspectives pour son renforcement
Le réseau d’action pour la prévention et la protection des enfants en difficultés (RAPPED) a organisé le jeudi 16 juin 2016 à Ouagadougou un atelier de capitalisation de l’expérience des différents comités locaux d’alertes et de vigilance (CLAV).
Le réseau a rencontré ses différents comités locaux d’alertes et de vigilance afin de capitaliser leurs expériences et envisager des perspectives qui leur permettront de poursuivre dans la même dynamique en matière de promotion des droits de l’enfant. En effet, cette capitalisation d’expérience va consister en la mise en œuvre d’un rapport final, a indiqué le consultant chargé d’accompagner le réseau pour l’élaboration du document de capitalisation des expériences, Issaka Kouraogo. De son avis, l’élaboration de ce rapport sera précédée par des travaux de groupe, des plénières, des échanges interactifs et des entretiens individuels avec les parties prenantes et des personnes ressources.
L’objectif de cet atelier de capitalisation est de voir dans quelles perspectives les différentes structures qui y sont impliquées vont continuer à travailler pour appuyer les différentes organisations et associations qui œuvrent dans le domaine de la protection des droits de l’enfant.
Le projet qui a duré quatre (04) ans, tire à sa fin en cette année 2016 et un nouveau s’étendra jusqu’en 2017. Pour le vice-président du conseil d’administration du RAPPED, Samdpawendé Ouédraogo, la création des CLAV a été voulue par les responsables des associations membres du RAPPED dans le but d’être des représentants locaux et de travailler en synergie avec les services techniques dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des enfants.
A l’entendre, le RAPPED s’était assigné la mission de contribuer à l’épanouissement des enfants des localités dans lesquelles il intervient, en particulier les orphelins et les enfants vulnérables. « La mise en place de ses différents CLAV a permis de réduire les hostilités à l’endroit des enfants. Peuvent être mentionnés le travail des enfants, l’exploitation des enfants, les mariages précoces… ».A-t-il poursuivi. Le réseau intervient dans cinq (05) villes dont Ouagadougou, Koudougou, Kombissiri, Kaya et Zorgho. Et il travaille en collaboration avec les forces de l’ordre et de sécurité et les transporteurs routiers. Ces derniers jouent un rôle de veille car ils dénoncent tout cas suspect d’enfants en tentative de fuite ou exposé à un danger.
Bernadette DEMBELE pour SCI
