Région du Centre
Il s’est ouvert ce jeudi 13 avril 2017 à Ouagadougou un atelier national de validation du rapport provisoire de relecture du code des investissements au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat.
Les acteurs économiques trouvent le climat des affaires insuffisamment attractif au Burkina Faso. C’est fort de ce constat que le ministère en charge du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a entrepris depuis hier à Ouagadougou un atelier national de validation du rapport provisoire de la relecture du code des investissements en vigueur. Cette relecture a pour but de disposer d’un
nouveau code des investissements répondant aux attentes des acteurs économiques. Durant 48 heures, ce sera donc une occasion pour l’ensemble des parties prenantes de jeter un regard critique sur ce code aussi bien dans le fond que dans la forme afin de renforcer les acquis et de corriger les lacunes pour les adapter au contexte du moment.
A entendre le ministre, ce nouveau code est le fruit d’un travail collectif de longue haleine, qui a impliqué toutes les parties prenantes interpellées et s’inscrit en droite ligne de la volonté du gouvernement de répondre aux attentes des acteurs économiques en rendant l’environnement des investissements davantage favorable et incitatif dans une perspective de relance économique.
Aussi, dans le cadre de la mise en œuvre du PNDES, il s’est agi de faire en sorte que le nouveau code qui sera abordé soit en adéquation avec ledit référentiel notamment à son axe 3 relatif à la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. A cet effet, la finalisation de la relecture du code des investissements a été expressément inscrite dans la maitrise des reformes stratégiques et d’investissements structurants, a-t-il
ajouté. En rappel, ce nouveau projet de code des investissements est un condensé des reformes déjà opérées et celles en cours telles que la loi sur le régime fiscal et douanier applicable aux conventions d’investissements dans le cadre de la SCADD, la loi d’orientation de promotion des Petites et Moyennes Entreprises (PME) au Burkina Faso et la charte des PME.
Il est attendu des participants de formuler des recommandations afin de contribuer à créer un consensus autour de ce document de référence nationale.
Pour Stéphane Sanou, ces résultats ne pourront être atteints que si les échanges se déroulent de manière franche et dans un esprit de partage, de collaboration et de compréhension.
Alfred Sié KAM/Rédaction S-C Info