NACOULMA Issaka
Master en Suivi-Evaluation des Projets et Programmes
Résumé du mémoire de fin d’études : « La pratique du suivi-évaluation des projets et programmes au Burkina Faso : Cas du projet riz pluvial »
L’objectif principal de ce présent travail est de contribuer à améliorer les performances des actions menées dans les projets et programmes de développement au Burkina Faso.
Comme objectifs spécifiques, il s’agira d’améliorer la prestation des services, planifier et affecter les ressources, rendre compte au principales parties prenantes et promouvoir l’appropriation des projets par les bénéficiaires.
Le contexte des pays du sahel et particulièrement de celui du Burkina Faso, amène les gouvernements à mettre en place des programmes et projets pour satisfaire la croissance continue de l’agriculture, du fait du développement dans un environnement particulièrement affecté par le changement climatique. Ces projets et programmes une fois mis en place, doivent être bien pilotés afin qu’ils répondent de façon explicite aux attentes de tous les acteurs intervenant dans lesdits projets. Cependant, l’atteinte de ces attentes ne saurait être effective sans la pratique d’un bon système de suivi et d’évaluation des projets et programmes. Au Burkina Faso, après plus d’une décennie de pratique de suivi-évaluation des projets et programmes de développement, les résultats n’en demeurent pas très reluisants. Les études ont montré les limites à obtenir des indicateurs de produits, de réalisation et d’impacts lors de la mise en œuvre des projets et programme de développement. Ceci à cause de l’absence d’une politique cohérente, de la diversité des mécanismes de suivi-évaluation et du faible niveau d’utilisation des résultats issus des évaluations. Ces problèmes pourraient avoir un impact négatif sur l’atteinte des objectifs du développement attendu.
Conscients donc de ces difficultés, les partenaires au développement ont pris des mesures pour concrétiser les engagements politiques en matière de suivi-évaluation.
Dans la quête de solution à cette problématique, nous nous sommes amenés à nous demander, en partant de la situation de la filière Riz dans le PRP, comment est pratiqué le dispositif de suivi-évaluation ? Quels indicateurs et outils de suivi-évaluation doit-on identifier et mettre en place ? Et quel dispositif de suivi-évaluation est adapté dans le cadre du PRP?
Pour atteindre notre but nous allons recueillir des informations et des données à partir de notre revue documentaire. A cet effet, nous allons faire usage de mémoires antérieurs, de l’internet et de divers ouvrages et publications traitant du suivi-évaluation des projets et programmes de développement au Burkina Faso. Tout ceci sera fortement soutenu par une étude de terrain qui nous permettra de recueillir des informations primaires indispensables pour mener à bien notre étude.
Afin de faire un diagnostic objectif et judicieux de la pratique du suivi-évaluation des projets et programmes au Burkina Faso, nous pouvons émettre les hypothèses suivantes :
Hypothèse 1 :
« Le dispositif organisationnel et fonctionnel du PRP limite la bonne pratique des activités du suivi-évaluation ».
Hypothèse 2 :
« L’exécution des activités de suivi-évaluation par les responsables influence l’efficacité des activités des projets et programmes».
Le choix sur la pratique du suivi-évaluation des projets et programmes au Burkina Faso est motivé par le fait que de nombreux projets et programmes n’ont pas atteint les objectifs prévus à cause des mécanismes performants en matière de suivi-évaluation.
En effet, les projets peinent à concrétiser les actions de développement malgré l’appui des partenaires techniques et financiers.
Il est temps donc de se demander si les stratégies développées par les promoteurs des projets et programmes en matière de suivi-évaluation permettent effectivement d’atteindre de façon optimale les résultats escomptés. Si tel n’est pas, ne faudrait-il pas changer de stratégies afin de favoriser la réussite des projets et programmes ?
