M.ZOUGAME Joseph
Master en Suivi-Evaluation des Projets et Programmes
Résumé du mémoire de fin d’études : « planification du suivi et évaluation participatifs des projets de développement de l’éducation non formelle : cas des Centres d’Education pour l’Intégration (CEI) de Benena au Mali et de Madouba au Burkina-Faso. »
L’Education Non Formelle est un sous-secteur de l’éducation dont l’importance pour le développement économique des communautés n’est plus à démontrer. La présente étude est consacrée à la planification du suivi et d’évaluation participatifs des projets de développement comme les CEI de Bénéna et de Madouba. Les CEI fournissent une formation pratique et théorique aux jeunes déscolarisés et non scolarisés pendant une courte durée et qui permet leur insertion sociale. Ces centres sont tout de même un facteur de création et de consolidation des liens entre les populations des communes frontalières de Bénéna et de Madouba, puis entre les autorités des deux Etats à savoir le Mali et le Burkina Faso.
Dans ce travail, nous avons tenté de montrer les avantages que les CEI devraient représenter pour les bénéficiaires et les obstacles auxquels ils se trouvent confronter.
Les investigations ont permis de faire ressortir les raisons de la démotivation des jeunes, de la négligence de certains parents, la passivité, voire l’irresponsabilité de certains responsables administratifs et communautaires, l’absence de prise de décisions et de respect de la parole donnée de certains autorités politiques nationales comme étant les quelques facteurs importants conduisant à la faible fréquentation du CEI par les jeunes, donc à l’échec dudit projet : la création des deux CEI.
En effet, l’éducation non formelle joue un rôle de plus en plus important en vue de faire de l’éducation pour tous une réalité et d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Le présent document a pour but de fournir aux lecteurs une opportunité de connaitre le contexte de l’ENF et particulièrement les CEI en tant que facteur de développement socioéconomique. Avec toute cette potentielle de contribution au développement économique des communautés, ce sous-secteur reste toujours buté à d’énormes difficultés. Ce document doit surtout attirer l’attention des publics maliens et burkinabé sur la question pour en faire un objet de réflexions et de discussions.
