Université de Koudougou : L’heure est aux inscriptions à l UK

Région du Centre-Ouest

 

Université de Koudougou :

L’heure est aux inscriptions à l UK

Pendant que ceux de l’année académique 2015 sont toujours en première année les bacheliers de 2016 font leurs premiers pas à l université. Après avoir été orientés dans les différentes filières de formations, ils ont été appelés pour  les inscriptions qui se déroulent jusqu’au 10 novembre. Après les difficultés rencontrées lors des  dépôts, l’heure est au parcourt de combattant pour les inscriptions. Certains étudiants se sont prêtés à notre micro pour  exprimer les conditions dans lesquelles ils vivent les inscriptions.

zongo-donacienZongo W. Donnatien étudiant en géographie : « Au niveau des inscriptions on n’a pas eu trop  de  difficultés. En effet, ils ont réparti les étudiants par filière et par ordre alphabétique donc il y avait moins de difficultés. Nous sommes venu d’abord déposer les dossiers et ils ont programmé  les entretiens ensuite et  aujourd’hui nous sommes là  pour nous inscrire. On peut  dire que ça va, ce n’est pas tellement coincé. C’est au niveau de la carte comme vous le constatez, c’est là-bas le problème puisque les étudiants qui se sont inscrits hier doivent aussi récupérer leurs cartes aujourd’hui avant qu’on établisse pour nous. C’est pourquoi cela traine sinon on ne se plaint pas trop, on a déjà  franchi les autre étapes .Comme nos ainés aiment le dire ‘’bienvenue en enfer’’. De la manière qu’on voit les choses arrivés on aura beaucoup de travail à faire. »

yameogo-yasmineYaméogo Yasmine Floriane : « Franchement  je n’ai pas eu de problème au niveau des inscriptions. C’est que je suis juste un peu fatigué sinon je ne me plains pas trop. Mais il faut dire que les bâtiments dans lesquels se déroulent les différentes étapes sont éloignés et aussi  les étudiants sont nombreux. Je suis contente parce que j’ai franchi une étape que normalement un bon élève doit franchir et je ferrai de mon mieux pour avancer au campus aussi ».

ouedraogo-salifOuédraogo Salif : « A mon niveau je peux dire que les inscriptions dans l’ensemble ne sont pas faciles mais hier je me suis inscrit sans problème. On devrait au moins agrandir les lieux des  techniciens pour leur faciliter la tâche. Il y a d’autres qui n’ont pas une bonne santé pour s’arrêter pendant longtemps. Je constate que les gens sont venus très tôt. Surtout avec la fraicheur ce n’est pas facile pour eux. Personnellement je n’ai pas eu trop de difficultés parce que j’ai eu à récupérer tous les papiers et j’ai rempli sans trop dépendre des autres. Quand je suis arrivé au niveau de la carte je n’ai pas aussi souffert. Mais dans l’ensemble ça ne va pas. Ce que j’ai comme sentiment, je prie Dieu  d’abord pour la santé mais avant tout il faut que le gouvernement en question songe à nous. Avant mon arrivée à l’université, j’avais eu déjà les nouvelles concernant l’histoire de l’année passé. Ils étaient nombreux et il n’y avait pas d’amphi pour les contenir et il était difficile d’avoir la place en salle. Je prie Dieu pour que l’Etat tourne sa face vers nous pour venir à notre secours et que chacun puisse acquérir les connaissances nécessaires pour le développement de notre nation ».

yelemou-larissaYélémou Cynthia Larissa : « Je suis là pour les inscriptions. Je peux dire que les inscriptions se déroulent bien. Mais ce n’est pas facile avec le rang qui est là. Il n’y a pas de difficultés, il faut  surtout de la patience. En tout cas ceux qui sont patients s’inscrivent ».

tahirouSoulama Tahirou : « Je peux dire que ça c’est  bien passé. Franchement je suis content parce que ça fait déjà un pas qu’on a fait ou que j’ai fait pour être étudiant. Nous avons rencontré beaucoup de difficultés notamment lorsque les agents partent à  la pose. Ils peuvent prendre deux à trois heures pour revenir alors que c’est des humains qui patientent. Personnellement c’est ce que j’ai rencontré comme difficulté. Je peux dire que je suis un peu bouleversé, je ne sais pas si c’est la joie ou bien si c’est la peur, je sens beaucoup d’émotions ».

Palinfo Orély : « Je suis là depuis 07 heures mais il y a d’autres qui ont dormis ici même. Malgré cela ils n’ont pas pu s’inscrire. Je croyais que le nombre allait diminuer mais je vois que ça ne fait que s’augmenter et puis les gens sont là, tout le monde est aigri on ne se comprend pas. Il y a d’autres même qui se sont battus. D’autres sont venus de Bobo, Banfora juste pour venir s’inscrire, ils n’ont personne ici croyant avoir aujourd’hui et replier mais je ne crois pas qu’ils puissent avoir. D’autres vont dormir ici. Je suis contente d’être étudiante mais ce n’est pas facile. Déjà juste pour s’inscrire et c’est du calvaire comme ça, cela veut dire que au fur et à mesure qu’on va avancer tout sera compliqué ».

Prince Omar pour SC Info                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

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